posté le 25-01-2011 à 16:24:37
MEME "la LLEVADORA" (Mémé la sage femme)
Celle que j'appelais "mémé " était en fait la deuxième femme de mon grand père.
Je n'ai connu aucune de mes grand'mères et même si elle n'a pas élevé mon père, elle m'a prise comme sa petite fille.
Elle s'appelait Thérèze et était plus connue par "La Trèze de la Llavadora" . Sa mère étant sage femme elle apprit ce métier si important à l'époque vu que toutes les femmes accouchaient à la maison.
Que d'enfants elle a mis au monde !!!!! Non seulement elle se déplaçait à Sorède mais aussi à Laroque, Saint André, Villelongue et tout celà à pied bien entendu. Parfois le père avait un moyen de locomotion et venait la chercher le moment venu.
Un jour, un futur papa est venue la chercher en side-car, elle n'osait pas trop y monter mais vu l'urgence il fallut bien qu'elle y aille. Elle monta donc dans la petite voiturette près de la moto et les voilà partis.
Arrivés au "correc d'en xibrit" à la descente, la voiture où elle était installée s'est détaché de la moto et après avoir roulé seule, elle attérit dans un fossé. Le papa affolé s'est précipité pour la secourir , elle était dans le fossé, la voiturette par dessus mais n'avait aucun mal, mémé attrapa le fou rire et eut du mal à sortir du fossé.
Elle termina sa course sur la moto et arriva juste à temps pour accueillir en ce monde un magnifique petit garçon.Plus de peur que de mal mais elle s'en est souvenu longtemps de cette mésaventure.
Après l'accouchement, son travail n'était pas terminé, elle se rendait matin et soir langer le bébé et là c'était tout un rite qu'il fallait respecter. On "trossait" le bébé comme on disait et ce n'était pas un petit travail, on l'entortillait dans plusieurs langes en coton (colatjo) épais que l'on accrochait avec de grosses épingles "à nourisse" ce qui fait que l'enfant ne pouvait pas bouger.
Il y avait aussi la cérémonie du baptême....Là elle s'habillait avec sa plus belle robe (noire), mettait sur sa tête un voile noir et allait elle même chercher le bébé que l'on baptisait et c'est elle qui l'amenait à l'église, suivie par toute la famille endimanchée. On avait revêtu bébé d'une belle robe blanche qui après servait à tous les autres enfants.
Il arrivait parfois, dans les familles nombreuses que l'on ne trouve pas de parrain, qu'à cela ne tienne, mon père était toujours là pour tenir ce rôle. Ainsi se passait la vie autrefois, c'était le Sorède d'il y a longtemps, vie simple et tranquille, les temps ont bien changé..........
Commentaires
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repris la tradition.
L'année suivante 1957, un groupe était formé avec Jérôme Margail, Henri Rolland, Jean Estève, Roger Laurens, Louis Lavail, Jean Lavail et Jean Fig
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bsr Mary tres beau se que tu as mis les gens vivaient chichement mais ils etaient heureux une vie simple sans net et parfois pas d electricité le progrès n a pas tjrs amené le bonheur .J ai beaucoup aimé cette literature.Bisous Jean Jacque
C'est pour quand ? la prochaine publication sur le blog de "Sureda fa temps"...