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J'ai retrouvé dans un vieux cahier appartenant à mon père Jérôme Margail  une vieille légende que j'avais oubliée.

 

Voyez vous autrefois il n'y avait pas encore d'office du tourisme, les estivants s'adressaient à la mairie quand ils voulaient en savoir un peu plus sur le village et le secrétaire les envoyait direct chez  Jérôme.

Bien sûr il se faisait un grand plaisir de leur raconter les légendes, comment on avait exploité les micocouliers, les chênes lièges etc.....

Rentrés chez eux, les touristes lui envoyaient  souvent une gentille lettre de remerciements.....

Voici ce que mon père écrit au sujet d'une de ces lettres.

vieille cabane en montagne "taillat d'en bac"

 

"Nous avons reçu voici quelques jours d'une famille des environs de la capitale, une lettre enthousiaste qui nous parlait d'un retour de vacances en Roussillon. Après quelques commentaires au sujet arts et folklore, cette lettre disait ceci :

"Nous avons été frappés par la beauté de votre pays et par votre charmant village en particulier. "

Ce sont là des mots que l'on ne peut oublier, qui vous font vraiment plaisir mais qui malgré tout vous amènent à réfléchir.

Pour celà il faut faire un tour d'horizon et remonter par la pensée à la fondation de notre cher Sorède.

 

 

 Il y a de celà très longtemps mais alors très très longtemps, arrivait dans cette région et venant du sud, un couple de jeunes mariés. Ce jeune ménage était bien entendu uni par un certain rite d'une religion  toute primitive. Ayant traversé la montagne par de mauvais sentiers, ils décidèrent de prendre un peu de repos car ils marchaient depuis bien des jours et des mois même.

 Eblouis par la beauté du lieu, ils décidèrent d'un commun accord  de s'arrêter et d'établir leur résidence définitine dans ce lieu charmant.

 

 

 

 C'est ainsi que dans cette terre vierge de tout habitat, où des arbres inconnus comme le chêne liège et le micocoulier dominaient, Ferréol et Marie fondèrent notre village "surereda" qui devint plus tard "SOREDE".

Ceci n'est qu'une légende qui contient tout de même un peu de vérité car ce fut vraiment une femme du nom de Marie de la Suréreda, 

qui fut la fondatrice du village..