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"C'était un ami " avait dit le Chanoine Badie en l'an 1942, depuis les années sont passées sans que personne ne se souvienne de cet homme qui était venu en 1900 au "Coll del buc".

 

Le professeur Jacinto Rodrigues

 

C'est l'été 1995 qu'arriva à Sorède un autre portugais : Antonio-Jacinto Rodriguès, professeur à l'université de Porto  au Portugal. Ce dernier faisait des recherches sur un certain "MANUEL ANTONIO GOMES" surnommé "Himalaya"qui avait fait des expériences avec un four solaire au Coll del Buc.Il se rendit à la mairie où il fit la connaissance du secrétaire René Pujol qui l'envoya à Notre Dame du Château où vivait à cette époque le gardien Michel Bouffard, avec son aide, il retrouva les vestiges de ce qui avait été une plate-forme ....

 

La plate-forme où était posé le four solaire

 

Il vint aussi me voir afin que je lui montre les écrits de mon père, c'est ce jour là que j'appris le nom de ce savant

Manuel Antonio Gomez dit HIMALAYA.

 

 

Le travail est terminé par le groupe de bénévoles

 

 

Le professeur Rodrigues m'apprit qu'il était en train d'écrire un livre sur la vie de cet homme remarquable, père de plus de 25 brevets, c'est là que j'appris cette histoire extraordinaire.

 

Tournage du film "A conspiraçao solar do Padre Himalaya

 

 Il me dit aussi qu'après le livre on ferait certainement un film et qu'il reviendrait à Sorède afin de tourner quelques séquences.

 

Marie et Antoine devant le buste du Padre à Arcos de Valdeves

 

1999 : le livre " A conspiraçao solar do padre Himalaya" (la conspiration solaire du Padre Himalaya) parait au Portugal en 2000 exemplaire. C'est de cet ouvrage que j'ai tiré tous les renseignements sur le Padre.

 

Martin, Lucia, Ceù  Marie et Antoine devant la tombe d'Himalaya, ce fut un moment très fort.

 

2003 : En juin 2003   le professeur Rodrigues revient à Sorède avec une équipe pour tourner le film sur Himalaya à Sorède...c'était le 16 juin 2003. Bien sûr on tourna quelques séquencesà Notre Dame du château  avec René Pujol et une autre chez moi avec François Margail mon oncle et parrain (frère de mon père).

 

Dans la chambre qu'occupait Himalaya à Santiago de Cendufe : Martin, Docteur Branco, Lucia et Ceù

 

 

C'est à ce moment là que Antoine et moi avons pris conscience de cet évènement historique, il fallait faire quelque chose. Le professeur m'apprit que l'on pouvait visiter la maison natale d'himalaya, aller aussi se recueillir sur sa tombe, qu'il avait encore de la famille au village de Cendufe et à ARCOS DE VAlDEVES

 

En juillet 2003, un petit groupe de sorédiens bénévoles allait nettoyer l'emplacement du four solaire qui était pratiquement invisible sous la végétation. Ils remontèrent aussi les murettes en pierre sèche qui s'étaient écroulées et tout redevint plus clair.

 

Le lit d'Himalaya à Cendufe, la famille l'a gardé tel qu'il était.

 

Septembre 2003, Antoine et moi sommes partis au Portugal, nous voulions en connaitre davantage sur Himalaya.

Le professeur nous attendait à Arcos de Valdeves, il nous présenta le docteur Manuel Branco, grand admirateur du Padre ainsi que Martin, Lucia et Seù du patrimoine d'arcos. C'est avec eux que nous nous rendimes sur la tombe du savant ainsi qu'à sa maison natale où vivait une partie de ses

petits neveux, l'émotion fut immense et c'est les larmes aux yeux que nous avons visité sa maison et la petite chapelle où il célébrait la messe.

 

Lucia devant l'autel de la petite chapelle qui se trouve dans la maison d'Himalaya.