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Titre du blog : Sureda fa temps
Auteur : mary66
Date de création : 11-05-2008
 
posté le 11-05-2014 à 21:43:36

CES CHÊNES QUE L'ON ABAT

 
La mort des chênes.
 

 
Samedi 10 mai 2014,dans les pages de l'Indépendant, sur la rubrique Sorède, on a pu lire un article sur des magnifiques chênes que l'on a abattus dans un sentier reliant la rue du Mas del Rost à la rue de Notre Dame d'Ultrera. Ce sentier suit un  "correc"( ruisseau qui recueille les eaux de pluie), entre les deux un très beau mur en pierre sèche et dans ce mur, des arbres, des chênes plus que centenaires....Or, ces arbres,(plus de 15 en tout) ont été tronçonnés sans autre forme de procés, pourquoi ?    je ne pourrais pas vous répondre mais çà fait mal de voir ces troncs sciés à la base, quelqu'un qui aime la nature, quelqu'un de sensible a écrit ces mots "POURQUOI M'AVOIR COUPE ? " on lui a répondu par une grossièreté, carrément à la suite, l'ami des chênes s'est empressé de l'effacer mais on n'efface pas la bêtise.....
 


Plantés au début du 19ème siècle, afin d'ombrager le sentier que prenaient les viticulteurs pour se rendre dans les vignes, ces arbres NOBLES ont traversé le siècle, protégeant les oiseaux, les écureuils aussi, ils ont grandi, sont devenus ces chênes que nous connaissions tous et qui ce printemps ont été coupés... Ils génaient ? leurs feuilles en automne dégradaient les pelouses ? ils faisaient de l'ombre ? Qu'est devenu le bois ?????
 

Sur cette photo, datant de 1900 environ on aperçoit la rangée de chênes déjà grands, ce qui prouve bien que ces arbres étaient peut être 2 fois centenaires et oui "pour faire un chêne mon Dieu que c'est long, il suffit de quelques minutes pour le couper."
 
Il reste encore quelques arbres dans ce petit sentier,  j'espère qu'on n'y toucheras pas, ce serait trop triste.
 

 
Voici 15 jours paraissait encore sur l'Indépendant un article de MAGALI  DAVID,
 un très beau poème que j'ai découpé et recopié pour vous, on pourrait l'appeler aussi  "Requiem pour les chênes".
 
 
"REQUIEM POUR LES PLATANES"
-:-:-:-:-:-:-:-:- 
 
"L'homme ayant oublié que dans les temps anciens tout arbre était sacré et que celui qui, inconsidérément abattait un beau chêne, sans lui demander pardon, était puni de mort, voilà que recommence un triste "arbricide". Alors, ce temps venu, élevons nos prières.
 

 
Quand tous se sont glissés hors de toi, refusant le fardeau pesant de l'amitié, quand l'enfant est parti, et qu'il ne reste plus qu'un immense silence dans ta vie, quand tu n'as plus qu'un chemin à prendre pour voir au-delà si une réponse te sera donnée,
alors,
il ne te reste que l' ARBRE, celui du jardin proche ou du bord des rivières, le chêne, le platane ou l'aulne glutineux.
Ce soir, va près de lui, mais ne lui pose d'abord aucune question,
tais-toi.
Il est comme celui qu'il faut apprivoiser par une approche longue et patiente et douce.
Assied toi près de lui.
Ce ne sera d'abord qu'une impalpable odeur d'écorce, de lourde terre, comme si l'arbre bougeait doucement ses racines.
Puis il y auras le frémissement d'une feuille qui se déplie, et l'étirement de la branche tendue vers toi, comme une antenne pour te savoir, te sentir.
Hésitante et sensitive, elle oscillera imperceptiblement, écoutant les pulsations secrètes de ton sang, 
le cheminement profond de ta pensée.
Dressé sur le réseau de ses racines torses, de toutes ses fibres longues, de toutes ses feuilles dentelées,
il t'apprendra
plusieurs nuits
jusqu'à l'aube épuisée, où il s'endormira.
Un soir,
tu sentiras son osmose couler de lui à toi
et aussi de toi à lui, comme si ton sang lourd
fusait dans son écorce
et la sève légère inondera tes veines.
Un soir, tu saisiras quelques notes, quelques mesures,
du CHANT DE L'ARBRE.
Nuit après nuit, tu te sentiras près de lui,
comme soulagé du poids de vivre
et empli de la seule joie d'être.
Plus une nuit,
qui sera la NUIT entre toutes les nuits,
lorsque tu appuieras ta joue contre l'écorce rude,
tu te sentiras soudain, traversé
par une telle clameur vibrante,
par une harmonie faite de mille voix accordées, un plain-chant d'amour, de harpes, une eau de flûte douce,
des trilles, des arpèges, des points d'orgue ténus jusqu'à
l'insupportable tension du coeur,
que tu sauras alors
à jamais,
L'ARBRE.
Il te naitra des racines qui creuseront la terre
et tu deviendras
GRAND
si grand que ton front caressera les étoiles.
 
MAGALI  DAVID
 

 

J'aime beaucoup cette poésie et je la dédie à la personne qui a écrit sur le tronc mutilé des chêne :
"POURQUOI M'AVOIR COUPE" 
 
 
 

Commentaires

titeflamme le 21-08-2014 à 18:14:54
Bonsoir,

J'ai lu avec in terré votre billet....C'est consternant....

bonne soirée

Co
lafianceedusoleil le 14-08-2014 à 23:26:14
bonsoir Mary,

j'espère que tu vas bien.

Je te souhaite un bon WE de 15 aout.

Je t'embrasse

Cricri
une auverganate le 14-05-2014 à 00:15:21
la colére m a prise en voyant se crime odieux sur ces chénes pourquoi avoir tué ces magnifiques chénes?vous faisait il ombrage?en quoi vous génait il?ils s étaient fait discret pourtant mais il fallait les truçider pous qu il ne reste rien .Quelle cruauté inouie s est glissé dans votre cœur ,mais vous n en avez cure votre but est atteint ,vous attendez surement que nous soyons serein,mais nous ne pouvons pas ,la peine est trop présente, vous les avez occis avec ruse et déloyauté , leurs troncs gisent a présent a nos pieds sans consistançe sans présençe ,ne reste que les fantômes du passé ,n espérez pas que nous puissions oublier ce massacre çe crime odieux nous pourrions vivre heureux mais la majorité en ont deçidé autrement et il nous faut vivre avec ceux qui s entêtent a détruire a salir a piller a maltraiter a insulter ,il n existe plus de respect envers l etre humain et la nature ,a qui profite tous ces crimes?il est temps de dire stop a tous cela,JE NE PENSE PAS ETRE TROP SEVERE MAIS JE SUIS OBJECTIF.N AYONSPLUS PEUR DE MONTRER CES CRIMINELS DU DOIGT.