BONNE FETE
Bonne fête à tous les Jean, Jean d'ici ou Jean d'ailleurs, à ceux que je connais, à ceux que je n'ai jamais vu, Bonne fête.
Solstice d'été, journée la plus longue de l'année, fête de la lumière, de la joie, de l'amour aussi.
Bonne fête à Jean Michel, mon gendre, à mon beau frère, mes cousins, mes amis, bonne fête
Jean.
Je vous dédie ce dernier poëme, j'espère qu'il vous plaira.
REVERIE OU REALITE
Combien sont poétiques les nuits de nos Albères,
Surtout pour la Saint Jean dans la douce nature
Ou tu viendras cueillir cette bonne aventure
Ne demande surtout pas pourquoi ce mystère?
Comment étions nous là, par cette douce nuit ?
A travers ces bosquets ou vit la quiétude,
Mon amie souviens toi de cette solitude
Ou se confondent les coeurs quand l'ame les unit.
Je me souviens toujours d'un gentil passereau
Qui semblait nous chanter la douce mélodie,
D'une vieille romance qu'avait chanté jadis,
Pour une Juliette un galant Roméo.
Pourquoi étions nous là ? Pour glaner un bouquet
Mais oui, je me souviens, c'était pour la Saint Jean
Et je pense toujours à ton rire d'enfant
Lorsque je voulus te dire Oh ! combien je t'aimais.
Te souviens tu encore de ce petit taillis,
Et de ces fleurs alpestres pour faire le bouquet,
De son magique parfum qui nous avait troublés
Tout près de cette source où l'eau limpide jaillit.
Te souviens tu de cette ondée malicieuse,
Qui vint troubler le moment ou la main dans la main,
Oui, nous étions émus et ce fut par instinct
Que tu vins te blottir aux plis de ma vareuse.
Je sais que ce jour là m'avait vraiment touché
Je t'aimais en cachette et tu m'avais compris
Pourtant ce jour l'amour ne s'est épanoui
Et nous gardames toujours un éternel regret.
Des années sont passées le siècle a vieilli,
Mais je garde la foi de cette nuit d'été
De ces fleurs immortelles depuis longtemps fanées
Ou se lièrent nos mains dans un geste infini.
Ce que je viens d'écrire reste imaginatif,
Mais combien parmi nous ont vécu dans l'Albère
Cette bien douce nuit parfumée de bruyères,
Que d'autres revivront...mais pas dans le fictif.
Jérome Margail 23 février 1973
Commentaires
tro bo ce truc mé a mon avie c pas toi qu'il la prise ten a peure!
marine
Merci Marie d'avoir pensé à ma fete.
Et bravo pour votre blog.
Jean-michel