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Titre du blog : Sureda fa temps
Auteur : mary66
Date de création : 11-05-2008
 
posté le 16-11-2008 à 15:32:36

LA FETE DU VILLAGE (Festa major a Sureda 1900)

Quand on regarde le calendrier de postes on lit  : 17 novembre, Sainte Elisabeth. Pourtant le 17 novembre a toujours été pour nous, la Saint Assiscle et Sainte Victoire. En effet, Assiscle et Victoire sont les saints patrons de Sorède. Nous ne pouvons pas comparer les fêtes d'aujourd'hui aux fêtes d'autrefois bien sur mais je pense que le comité d'animation fait tout son possible pour marquer cette date.

Jérome Margail a décrit  dans ses textes comment les fêtes se passaient autrefois, écoutons le raconter...

 

La fête patronale ou (feste major) dans nos villages catalans était l'occasion pour les familles et les amis éloignés de se retrouver ce jour là.

C'était aussi la veille de ce jour là le sacrifice des volailles que l'on gardait en réserve à l'intention des fêtes.

Le rétameur ambulant (el paruler) était déjà passé pour donner plus d'éclat aux fourchettes et cuillères en particulier.

La veille aussi c'était l'arrivée des invités par l'autobus "del Rey" (les cars verts) que l'on logeait  du mieux que l'on pouvait dans les chambres d'amis malgré l'inconfort de l'époque.

Le soir la place publique était toute garnie de guirlandes de verdure qui  se balançaient au grès du vent, on ressortait quelques drapeaux pour l'estrade et des lampes au carbure servaient d'éclairage.

Déjà les confiseurs dans leurs baraques préparaient dans de petits chaudrons les berlingots que l'on croquait uniquement ces jours là  ; c'étaient des habitués des fêtes comme "Martinou", "Laforée" etc...sans oublier notre Sorédienne Ursule avec sa limonade au "zig zig"

jeunes filles pou le "llevan de taule

Les enfants étaient heureux d'avoir pour un moment quelques sous dans leurs poches mais cette fortune était vite dilapidée entre les manèges que faisait tourner un cheval et les berlingots aux couleurs variées.

 

Quatre cafés autour de cette place complétait l'accueil des sorédiens et de leurs invités et ce n'était que des cris de retrouvailles parmi les tables et chaises des cafetiers ..

Parler de petits détails serait bien trop long, contentons nous de dire qu'une fête dans l'ambiance de cette époque n'a rien de comparable avec les fêtes d'aujourd'hui .

N'oublions pas dans nos souvenirs les coblas ou orchestres  (Mattes, Bergue Roussel, le Cortis et nos Combo-Gilis incomparables animateurs.)

Mais aussi d'autres convives qui étaient les (a cotés) de la fête, Pierette ou Cacaouet, Massot del Pardigu,  et bien d'autres dont on a oublié les noms...

De tout cela, je dirais pour conclure que ce serait peine perdue de le faire comprendre à nos jeunes génération, contentons nous de dire que le modernisme, qui apporte un bien être dans notre vie est un arme à double tranchant. C'est une drogue dans nos esprits qui cache par un suaire, une socialité, une fraternité et une joie de vivre par un amour personnel qui vit en vase clos. ...on ne connaît pas son voisin..."  

 

Commentaires

nono66 le 17-12-2008 à 18:36:24
C encore des veille photo


on dirais que c'etait heinpeux ou


BEAUCOUP dur le travaille !!!!
tessyhen le 16-11-2008 à 22:20:29
Très jolie la conclusion et tellement réaliste. Nous aurions grand besoin d'un retour à la modestie, la convivialité, la spontanéité: en toute simplicité, revenir les pieds sur terre et retrouver les fondamentaux de la vie.

Bisou Marie