posté le 06-06-2009 à 09:47:55
BONNE FETE "MAMANS"
Oui, bonne fête à vous, à nous les mamans.
Je vais laisser parler Jérome, mon père qui perdit sa maman à l'age de trois ans et qui en souffrit toute sa vie.
Je cite ici un passage de ses mémoires et un poème pour les mamans.
"Je grandissais entouré de mes parents ; mon père travaillait à la fabrique de fouets et cela en forfait ce qui lui permettait de disposer de sa personne et d'avoir l'aide de ma mère pour certains travaux faciles.
Je vivais tout le temps dans les copeaux, sous l'établi où je faisais de petites tours avec des morceaux de bois de micocouliers.
Je venais d'avoir trois ans le 14 avril, ma mère mourut le 16 mai des suites d'accouchement, emportant avec elle l'enfant qui aurait du être ma soeur.
Je ne comprenais rien à ma nouvelle situation et ce ne fut que bien plus tard que je pus réaliser la disparition de celle qui porte le plus d'affection, étant un produit de sa propre personne. Ce ne fut que quelques jours après que je réclamais celle que je ne devais plus jamais revoir. Pourtant mon désespoir fut atténué grâce à ma grand'mère paternelle qui me prit en charge et qui fut une vrai deuxième maman pour moi.
J'avais perdu l'appétit et je dépérissait dans un grand désespoir et il fallut vraiment un dévouement surhumain de cette sainte femme pour me faire reprendre goût à la vie.
Ma grand'mère "Thérésine" était bien ma seconde maman et celà souvent malgré moi car je n'étais pas bien gouvernable, je le reconnais. Mon esprit plein de caprices, espiègle comme pas un, il fallait souvent employer la manière forte pour me calmer, j'étais vraiment un petit "vaurien" en herbe......"
vierge à l'enfant de "Raphaël"
UNE MAMAN
J'avais entendu dire lorsque j'étais enfant,
Et que dans mon esprit dominaient les chimères,
Que le plus beau trésor et même le plus grand,
Etait celui qui se cache dans le coeur d'une mère.
Mais je ne doute plus de ce que j'ai ouï dire,
Je veux vous l"exprimer, parler avec faconde,
Que l'être le plus cher et que toujours j'admire
C'est celui qui souffrit en nous mettant au monde.
Enfant, respecte la au printemps de ta vie,
Quand elle t'avertit du danger prévisible,
La jeunesse fougueuse très souvent se détruit,
Ecoute ta maman, sois pour elle un disciple.
Lorsque tu deviendras à la suite des ans,
L'acteur de ce grand rôle qu'on appelle une mère,
Considère toujours la femme aux cheveux blancs,
Qui te revoit toujours récitant ta prière.
Mais si un jour tu t'oublie et change d'attitude,
Tu briseras le coeur de ta douce maman,
Et tu seras indigne dans ton ingratitude,
Mais tu seras pardonné car tu es son enfant.
Ce plaidoyer que j'écris, en voici le pourquoi,
N'ayant jamais connu celle qui fut ma mère,
J'avais à peine trois ans quand elle me quitta,
Couchée dans un cercueil que recouvrit la terre.
J. MARGAIL (28 juillet 1972)
Bonne fête encore...à toutes celles qui ont donné le jour, celles qui sont aimées mais aussi celles qui sont oubliées car celà arrive bien souvent...
Commentaires
de passage sur ton blog que je decouvres il es superbe cette fete des mere cest elle bien passeé bisous gggg
Boinne fète à toi aussi bisou Andalousie