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Voici 40 ans exactement nous apprenions que des hommes, des américains, s'étient posés sur la lune.

 

C'était le 20 juillet 1969, chose à peine croyable, digne d'une histoire de Jules Vernes ou de Tintin, je me souviens que certaines personnes disaient "Ils veulent nous faire croire qu'ils ont marché sur la lune, vous savez bien que c'est impossible, Ah! ces Américains tout de même, ....

"

Pourtant les images étaient bien là sur nos écrans, un homme, engoncé dans un scaphandre descendait d'une échelle et faisait ses premiers pas sur notre satellite, soulevant une poussière grise.

Cet homme, c'était Neil Armstrong....

Durée de la mission :8 jours, 3 heures 18mn 35 sec.

Temps sur la lune : 21 heures 38 minutes

Temps de marche : 2 heurs 31 mn

distance parcourue : 250 mètres

échantillons recueillis : 21,7 kilos de roches.

(L'indépendant du 19 juillet)

 

L'équipage : Neil Armstrong (commandant) - E. "Buzz" Aldrin (pilote du module lunaire) et 

Michael Collins (pilote du module de commande)

 

Voici ce qu'écrivit Jérôme Margail en mars 1979 donc 10 ans aprés..

 

"J'ai pu recueillir beaucoup de lamentations de notre vieille lune et d'un soleil fatigué par ce que les terriens attendent de lui. De ce fait nos deux amis du jour et de la nuit sont désolés à cause des activités des terriens.Ils menacent surtout de se mettre en grève avec occupation des lieux. Voici ce que j'ai vu et entendu d'un soleil en révolte et d'une lune au désespoir. Inutile de dire qu'ils s'expriment très bien en catalan, mais pour vous je ferais ma narration en français.

 

 

REVOLTE DANS LE CIEL

 

La lune dans la nuit pleure sur son chemin

Depuis que des vandales, disons Américains

Sans beaucoup de respect, sans autorisation

Ont envahi son domaine et cela sans raison.

Rapinant de la terre et des pierres lunaires,

En vrai conquistadors y plantèrent bannière

De cela , dégouté, l'astre oparticulier de la nuit

Se trouve très fatigué de ces actes incompris

Car Dieu l'avait choisi dans sa juste valeur 

Pour exercer en soleil, bienfaisante chaleur.

Mais à présent, vieillie, dans sa semi retraite 

Elle anonce dans la nuit par sa lampe tempête, 

Qui, selon la position de l'énigmatique clarté,

On plantera des salades, on sèmera le blé.

Ce fut dans le désespoir d'un matin bien maussade

Qu'elle fit la rencontre dans une cantonnade,

De son successeur Soleil2 qui aussi se lamente.

Pourquoi dans cet état, tu es malade dit-elle ?

La réponse de l'ami fut triste et cruelle.

 

Je te dirais ma Mie, que pour nous, c'est fini...

Les êtres de la terre, à force d'être instruits,

Voudraient faire de nous des robots téléguidés,

De toi, terrain d'aviation, pour les illuminés.

Mais je serais aussi dans mon obligation,

D'avancer de deux heures ce qui est ma mission,

Ce rocher des Albères que je marque à midi,

Avec mes deux aiguilles, les déplacer aussi

 

Les hommes de ce monde font de grandes  erreurs,

Et ce qu'ils me demandent me plonge dans la peur.

Ils se sont mis dans l'idée qu'ils peuvent utiliser

Ma chaleur en conserve, cela pour se chauffer,

Ce qui ne me convient guère et comme protestation,

Je me ferais grèviste avec juste raison.

De cette façon  là, j'oublirais mes soucis,

De décaler les heures, c'est taquiner ma vie...

 

Ne fais pas cela, dit la lune, on t'aime bien,

Sur cette vieille terrre où vivent les humains,

Soyons compréhensifs, n'employons pas l'orage,

Ils apprécient beaucoup que tu les grilles sur les plages,

Et moi, dans mes fonctions je saurais mettre en veilleuse

Ma blafarde clarté aux rencontres amoureuses.

Laissons tourner les heures, dans la paix de l'esprit,

Tous les etats du monde se compliquent la vie,

Et vous, pauvres terriens, dans ce séjour limité,

Votre grande chaleur, faites là d'amitié.

 

J. Margail