Sureda fa temps

Des histoires de Sorede dans les pyrénées orientales...

le 05-01-2011 00:15

LES JOLIES CARTES POSTALES

Jolies cartes de voeux que l'on envoyait le siècle dernier.... les téléphones  étaient rares, pas de sms , alors on envoyait les voeux par la poste....voeux de bonheur, bonne santé, et tout ce que l'on puisse demander de bon.Les temps ont bien changé  mais encore on reçoit de jolies cartes postales
 
 
 

voici une carte de 1918 

 

Port Vendres le 1er janvier 1918
Ma chère Marceline, je vous souhaite une bonne et heureuse année, j'espère que cettre année nous apporteras la victoire. Vous devez savoir que Hélène est déjà partie.
Martin vous envoie le bonjour, il m'a fait plus de mille baisers aujourd'hui à l'occasion de l'an neuf. Bien des choses à vos parents de ma part, je ne vous en dit  pas davantage, au revoir.
Je vous envoie une grosse embrassade,
R.Goze
 
Il ne me reste plus qu'aà vous souhaiter une très bonne année 2011, et surtout une très bonne santé.
 

 
 
 


 
 
le 08-10-2010 15:25

VENDANGES A BANYULS SUR MER

Bonjour à toutes et à tous et je vous remercie de votre fidélité car depuis quelques jours je n'ai rien écrit sur le blog. La raison en est simple, je me suis cassé le poignet droit le 21 août et depuis je porte une athèle qui m'empèche d'écrire ; aujourd'hui çà va mieux voilà pourquoi je vais vous raconter cette histoire de "vendanges à Banyuls" que Jérôme Margail avait notée sur ses cahiers.  C'est une histoire bien lointaine mais, laissons parler Jérôme, il a tellement de talent.....
 

Souvenir d'un sorédien Auguste Aspard dit "Guta".
 
Dans ce souvenir je vais vous faire revivre les vendanges à Banyuls sur mer par des sorédiens à une époque où la vie était bien rude mais où l'esprit social était plus à l'honneur que de nos jours.Cette histoire m'a été racontée par des personnes qui avaient vécu cette époque, avec des hommes que je ferais revivre dans ces vendanges avant 1900.
Le principal acteur sera donc le brave Gusta que j'ai connu au début de ma vie d'adulte et dont j'appréciais le tempérament, il était agé mais avait su garder une certaine philosophie agréable au contact des jeunes. Nous l'aimions beaucoup et il savait nous comprendre en s'adaptant à nos rires, nos chansons et nos amusements de jeunesse, quelquefois un peu exaltée.

ancienne forge vers la Vallée Heureuse à Sorède.(La farga)
La famille de Gusta était venue se fixer à Sorède pour travailler dans leur métier de "fargaïre" ou forgeurs qui consiste à la fabrication du fer  extrait du minerais se trouvant dans la montagne de Sorède et que l'on traitait dans la forge catalane(cette forge est en cours de restauration et on peut la voir en allant à la "Vallée Heureuse")
Ce travail a disparu petit à petit, les gisements de fer n'étant plus rentables, tout tomba dans l'abandon.

vigne de banyuls
 
Gusta, avait deux frères, l'ainé Martin ou Marti et le cadet Pierre, celui ci était plus connu par le surnom de "el nin petit). Leur père Pierre, pour les sorédiens vu sa profession "en Père de la Farga".
Donc Gusta était pour nous "en Gusta d'en Père de la Farga" qui tout jeune travaillait dans la montagne soit au transport du bois de charronage soit à l'abattage des arbres pour le charbon de bois, toujours de travaux pénibles pour finalement et celà jusqu'à sa mort travailler comme ouvrier viticulteur. En quelques lignes, nous avons fait la connaissance de ce brave homme et nous allons le retrouver tout jeune encore aux fameuses vendanges de Banyuls où il s'était engagé comme porteur ou "buro de coll" comme on disait autrefois. Ses deux frère, Marti et Pierre avaient  été embauchés chez un autre propriétaire.

vieux mas à Banyuls
 
Gusta avait dans son équipe comme compagnon porteur un homme de grande carrure et que l'on surnommait "el toro" aussi le pauvre sorédien de taille moyenne et mince, dans l'expression catalane "sec com un buscail" ne payait pas de mine. Ce buscail tout de mème savait se plier sans se rompre.

banyuls sur mer
 
Nous voici donc au matin du premier jour de vendanges, avec ces costals qui sont des comportes que l'on emploie sur la côte catalane et qui sont légèrement plus petites que celles employées dans la plaine.
Tout le monde est là, les femmes avec leurs seaux et les porteurs avec le "sac pall" ce qui veut dire le sac et paille que l'on plaçait entre la tête et les épaules de telle façon de ne pas blesser le porteur.
Les vignes de Banyuls sont étagées, suivant les caprices du terrain, des fois très loin des chemins carrossables  mais il était prévu des pauses entre la vigne et le dit chemin. Ces arrêts sont aménagés de telle façon que le porteur place le costal à sa hauteur, lui facilitant le chargement.
Donc ce matin là le compagnon "el toro" se moquait du petit camarade qu'on lui avait donné, il parlait même en mots camouflés que son compagnon ne finirait pas la journée et que l'on pouvait tout de même lui donner quelqu'un d'autre à la place de ce gringalet

 
C'était mal connaitre notre Gusta, qui bien entendu avait encaissé les mesquineries que l'homme lui adressait de façon indirecte.
Les deux hommes prennent donc chacun son costal rempli de grappes, le placent sur le "sac pall" avec toujours le sourire moqueur "del toro" mais quelle déception pour lui...... La descente commence avec Gusta en tête, l'autre ayant fait exprè de se placer derrière, les jambes de notre ami semblaient par son habitude de la montagne danser un "ballet des encadanat", aussi el toro avait du mal à suivre mais il se disait "çà ne durera pas" ,  il fut donc stupéfait lorsque, arrivé à la première pause il vit son compagnon continuer.... Il lui cria "Tu n'as pas vu l'arrêt ?"  la réponse fut nette "Moi je ne m'arrête que lorsque je trouve la charrette"
Après cette réponse, le toro ne dit plus un mot et le soir venu, prétextant un mal imaginaire, il partit sans un adieu au gringalet qui lui avait donné une petite leçon de modestie, on ne le revit plus à Banyuls.
 
La vendange continua sans que Gusta fasse de cette histoire une fanfaronade et son employeur l'en félicitat sur le départ après ce travail qui n'était pas à la portée de tout le monde, il sut le récompenser.
 

Là commence une autre histoire de cette même période des vendanges à Banyuls.
Après le travail et suivant la coutume ancestrale, les porteurs et ramasseurs venus des villages éloignés avaient le gîte et le repas du soir chez leur employeur. Chaque soir, après ce dernier repas, les trois frères se retrouvaient pour passer un moment ensemble, ils buvaient un café ou se promenaient sur la plage déserte.
Ils poussaient parfois la promenade du coté de Fontaler où à l'époque ne se trouvaient que deux ou trois maisons. Il arrivait aussi que les trois hommes, avant d'aller se coucher profitaient de leur isolement pour satisfaire des besoins naturels. A cette époque Banyuls, comme tous les villages  n'avait aucune commodité et les "w c"n'existaient pas encore. Disons "le cagadou" de l'époque se trouvait le long de la plage (et oui).
Quelquefois aussi mais rarement les femmes allaient vider leur seau hygiénique  (en tomas) vers les huit ou neuf heures du soir, c'est de là que survint le désagrément de nos jeunes sorédiens en vendange à Banyuls.
Ce soir là les trois frères, avant de rejoindre leurs pénates provisoires, s'étaient placés sous un petit pont d'une rivière asséchée ce qui leur permettait de causer en soulageant leur obligation. Tout comme sur une scène de théatre, ils étaient bien alignés et discutaient tranquilement  depuis un bon moment sans crainte d'être dérangés , l'obscurité les mettant à l'abri de tout regard.
Tout à coup, en l'espace de quelques secondes, n'ayant pu réaliser ce qui leur arrivait ils entendirent un bruit de ferraille et une douche tomba sur le trio...... Ils ne restèrent pas inertes, et tout en s'évertuant à se remettre en état de marche, ils palpaient leurs vêtements souillés tout en cherchant à connaitre la nature de cette aspersion nocturne et improvisée. Il faut dire aussi que la pauvre femme auteur du désagrément ne comprit sans doute jamais les bruits insolites mais rageurs qu'elle entendit et ne chercha pas non plus à comprendre.
Le plus jeune Pierre,  était dans l'incertitude et ne pouvait donner son opinion sur cette matière gluante, Marti, pour lui, pas de doute c'était de la m.... banyulenque mais ne pouvait en convenir, quant à gusta pour lui c'était des graines de figues qui l'avaient arrosé et de conclure que l'arroseuse , après avoir extrait le jus des figues après cuisson pour faire de la confiture avait jeté ces déchets malencontreusement sur eux.....
La réplique du plus jeune restera toujours pour les sorédiens une comparaison incertaine car elle était : " Celà ne peut être que de la m..... ou des graines de figues"  Cette expression était employée très souvent quand on était dans le doute sur la nature des choses.

Sorède
 
"Segur, deu esser merda o grans de figue"
Le conteur s'arrête là et ne peut donner l'identification de la matière qui arrosa nos trois sorédiens en vendange à Banyuls sur mer.
J'imagine tout de même qu'ils allèrent prendre un bain de mer après cette mésaventure.
 


Commentaires

 

1. lafianceedusoleil  le 08-10-2010 à 16:02:37  (site)

bonjour Mary,
en ce moment, ce sont les vendanges à Montmartre, je pense y aller demain.
Bel après midi et gros bisou

Cliquez ici pour voir mon image

 
 
 
le 08-07-2010 00:56

LES FRAISES ET LES FRAISARS

Je vais dédier cet article à mes cousines Marie France et Monique en souvenir de notre enfance  à Sorède.

 

Mes grand parents avaient un jardin du coté de "la cabine" près du mas Miquel. Ils y cultivaient un peu de tout  et pépé y passait beaucoup de temps, c'est d'ailleurs ici qu'on l'a retrouvé un jour de décembre, agonisant...on l'a ramené chez lui et il est mort un jour après....

 

Lorsque mes cousines venaient en vacance à Sorède, nous accompagnions nos grand parents au jardin que en fait nous appelions "le champ", il me paraissait grand et on y trouvait des choux, des salades, des haricots, des carottes, etc... mais il y avait aussi des arbres fruitiers comme de nèfles, poires, une certaine qualité de pommes appelées "pomes del ciri" (pommes du cierge) car elles en avaient la couleur et elles avaient une drole de forme entre la poire et la pomme, je n'en ai plus revu depuis.

Il y avait aussi des fraises....des rangées de fraises... c'étaient de toutes petites fraises des bois au goût délicieux, à coté il y avait aussi de grosses fraises que nous appelions des "fraisars ".

Nous passions notre temps à les cueillir, quand on avait oublié le récipient pour les mettre, pépé nous donnait une feuille de choux où nous mettions notre récolte. Un jour il nous a raconté une petite anecdote arrivée à François, mon oncle et parrain et papa de mes cousines. Il devait avoir 5 ou 6 ans et il aidait ses parents à cueillir les "fraises" quand ils entendirent le bourdonnement d'un avion... ce qui était une chose rare à l'époque, mon grand père, levant la tête aperçut l'avion et voulut le faire voir à François... "Regarde l'avion François tu le vois ?" François se levant cherchait dans le ciel "Il est où papa ?" Tournant sur lui même la tête levée vers le ciel, François mit le pied dans le récipent contenant le petites fraises qu'il avaient mis si longtemps à cueillir.

Nous riions de cette petite histoire en imaginant le petit garçon qu"était mon parrain, les pieds dans les fraises et cherchant dans le ciel "l'avion".

Les sacs remplis de légumes et de fruit nous repartions à la maison, passant par la "ribe couberte"  là aussi mon grand père nous disait qu'on appelait "ribe couberte" parce que l'eau de la rivière était souterraine.

Nous passions par le "Mas Florenti" sans oublier de saluer Anna d'en Florenti, une vieille  dame, portant un foulard noir sur la tête et qui restait assise sur sa terrasse, tricotant et discutant avec les rares personnes qui passaient devant chez elle.

Arrivés à la maison, mémé nous préparait le dessert avec les fraises et fraisars et je peux vous dire que c'était délicieux.

Mémé avait aussi une spécialité culinaire "la poule en sauce", je n'ai jamais retrouvé ce goût il est vrai que c'étaient de poules de son poulailler. Et les pommes au four qu'elle amenait cuire au four de Terris le boulanger.

Journées d'été de notre enfance...le temps a fui...restent  les souvenirs...

 

 


Commentaires

 

1. A.S.  le 08-07-2010 à 23:09:35

C'était ce que l'on appelait des journées et des moments authentiques qui nous éloignent des réalités d'aujourd'hui...Malheureusement...smiley_id119148

2. cousines  le 22-07-2010 à 21:52:27

avons passé un très bon moment.avons les mêmes souvenirs .bonne sainte Madeleine

les cousines

3. JPA  le 11-08-2010 à 23:48:09

Alors c'est quand les nouvelles de "Sureda fa Temps" c'est vrai qu'il y a un moment qu'il n'y a plus de belles histoires comme on les aime sur ce blog...3points

 
 
 
le 24-06-2010 00:15

feux de la saint JEAN

voici quelques photos prises pendant la fête de Saint Jean la nuit du 23 juin 2010.

 

 Arrivée de la flamme venant de Notre Dame du Château

 

 

Jacqueline et Isabelle vont allumer le feu

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Cyranna  le 24-06-2010 à 03:17:23  (site)

ici sa pas fêter mais demain sa va fêter ds le coin hihi.. Bonne St-Jean..
Bisous

 
 
 
le 23-06-2010 18:37

FOCS DE SANT JOAN

Les feux de  SAINT JEAN

 

Saviez vous que Sorède fut l'un des premiers villages à reprendre cette tradition des Feux de Saint Jean ?

 Le premier feu fut allumé au Canigou par le "Club excursionniste d'Arles sur Tech sous la direction de François Pujade le 23 juin 1955.

L'année d'après en 1956, nous allumions nos premiers feux à Notre dame du Château, ce fut un tout petit feu qui fut fourni par Monsieur François Pujade.

Et depuis, d'abord sous la présidence de  Jérome Margail, les feux devinrent de plus en plus importants et il faut avouer que la Saint Jean à Sorède est la plus belle fête de l'année.

Plus de mille personnes sont rassemblées cette nuit là devant la salle des fêtes, on danse des sardanes, on chante, pendant que les jeunes, montés à Notre Dame du Château préparent leur fameuse descente au flambeau. Une longue chenille lumineuse serpente à travers le sentier  pour arriver devant la salle.

Là on allume un grand feu qui servira plus tard à faire griller la saucisse, puis viennent les feux d'artifice offerts par la mairie et tirés par le président Jean Louis Chevrey.

La fête se termine tard dans la nuit et chacun emporte avec lui le joli bouquet de Saint Jean fait avec des feuilles de noyer, du millepertuis, des immortelles....et l'orpin

BONNE FETE A TOUS LES JEAN

 

La flamme de Saint Jean ne s'éteind jamais, elle fut allumée autrefois près de la croix du Canigou avec les  fagots provenant de tous les villages, ensuite on la descend avec une torche jusqu'à la "casa païral" au  Castillet, là elle est distribuée à tous les villages qui allument leur feu avec cette flamme.

La flamme reste à la Casa païral toute l'annéeet est entretenue, l'année d'après, elle remonte au Canigou et  allume les nouveaux fagots, ainsi de suite................

 

BONNE FETE  A TOUS

 


Commentaires

 

1. A.S.  le 23-06-2010 à 21:06:55

Cette année encore des sorédiens sont montés au Canigou porter le traditionnel fagot malgré le froid et la neige...Ils étaient une vingtaine sous la conduite des anciens mordus de cette tradition, Jean Louis, Louis et les autres. Si vous avez des photos de cette nuit au camp, n'hésitez pas à les transmettre à Marie. Nous les publierons sur le blog...smiley_id117194

 
 
 
le 01-05-2010 09:53

LE CLYSTERE DES INNOCENTS (ou l'entonnoir magique)

Je vais vous raconter aujourd'hui une petite histoire qui s'est passée vers la fin du 19ème siècle.Pour celà, je vais laisser parler mon père ......

 

"Ceci est une histoire véridique, on pourrait la croire impossible mais pour ceux qui en ont connu les personnages c'est une comédie burlesque, on ne peut plus en douter.

 

Je venais d'avoir seize ans et devant l'avenir que nous voyons sans bavures, je pensais beaucoup à m'amuser sans souci des difficultés que nous donne l'existence. 

Aussi lorsque au début d'une veillée qui s'annonçait pleine de joie et de rires, car nous étions à la veille des fêtes de Noël, on est venu m'avertir que mon grand père maternel était au plus mal et que ma présence était plutôt à son chevet qu'ailleurs.

Comme il se doit, je me rendis tout de suite à la maison de mon oncle Jean, là où se trouvait le pauvre grand père agonisant qui se préparait à quitter le monde des vivants, cette terre qui l'avait vu naître et à laquelle il s'agrippait dans un ultime effort.

Son agonie ne fut pas bien longue et dans les premieres heures de la matinée il rendit son âme à Dieu par ses derniers soupirs. La toilette funèbre terminée, il reposait dans le calme serein que seule la mort place sur les visages des trépassés et le vieil homme presque souriant dans son dernier sommeil donnait l'impression de remercier le tout puissant de l'ultime délivrance.

 

La journée du lendemain se déroula dans les traditionnelles visites de condoléances et prières près du défunt par les amis et les voisins sans compter toute la parentée.

Bien entendu, le soir ce fut la récitation du chapelet et les invocations à tous les saints que toute l'assistance suivit avec un grand recueillement.

Enfin commença la veillée funèbre qui en général était coupée vers minuit par un petit repas froid dont le menu , suivant la tradition se composait de saucisson, jambon et fromages, le tout arrosé par un bon vin distribué par un porro généreux.

Après celà, certains rentraient chez eux, d'autres venaient les remplacer pour tenir compagnie à la famille car il faut dire que ce sont les heures les plus dures car le sommeil vous engourdit ....Ce ne fut pas le cas pour cette veillée de mon pauvre grand père et c'est là que commence "le clystère des innocents"

Il y avait, parmi ceux qui étaient venus pour la veillée, un voisin qui était à peu près de l'àge du défunt, l'homme avait pour prénom François mais on l'appelait plutot "Xico"

Il ne s'était jamais marié mais il avait connu certaines femmes qui ne restaient pas bien longtemps avec lui, d'autres l'avaient aussi également repoussé quand il leur avait parlé d'union matrimoniale. D'une taille au dessous de la moyenne, mais là ce n'est pas la raison, des yeux toujours pleins de "llaganyes", toujours sale à faire peur, une bouche toujours entourée de quelques restes de repas, et cette tête recouverte d'un béret comparable au cabas des moulins à huile. Bref il était vraiment repoussant  mais sous ce béret immense se formaient beaucoup d'idées saugrenues car il  était toujours à l'affut pour l'aventure avec une personne du sexe opposé.

Xico parlait toujours d'une voix  faible presque imperceptible et il fallut se rapprocher de lui pour écouter ce qui lui était arrivé voici quelques années  ce fut à la demande d'une de ses voisines qu'il voulut bien nous raconter.

C'est maintenant notre "Xico"qui parle : "Une nuit du mois de septembre, il y a de celà bien longtemps, vers les onze heures du soir on frappa à ma porte....je pensais que c'étaient des jeunes qui venaient me faire le "rigo-rago" quand je reconnus la voix de mon voisin. Je lui ouvris la porte tout en boutonnant mes pantalons et le priais d'entrer . En quelques mots Jaume de la Rusete, me raconta que sa femme souffrait terriblement d'un mal au ventre provoqué sans doute par les figues et les raisins et il me demandait conseil sur ce qu'il fallait faire pour la calmer.

Je sautais de joie pour le plaisir d'avoir l'occasion de connaitre dans son intimité cette Rusete qui n'était certe pas une beauté et qui en  plus était restée un peu trop au soleil comme nous avons l'habitude de dire en parlant de quelqu'un de simplet.

Disons aussi que son mari, le pauvre Jaùme était aussi le digne portrait de sa femme dans ce qui touche la faiblesse d'esprit, c'est peut être pour celà que le destin les avait réunis.

Je partis donc avec Jaume, Dès l'entrèe de la maison de la malade, je l'entendis se plaindre et gémir, dans la demi obscurité d'une lampe à huile, je m'approchais d'elle, l'odeur était écoeurante mais j'avançais .... Il fallait que je me rende compte  de l'état de la malade et tandis que le mari tenait la lampe à huile, je relevais les draps douteux et j'éprouvais un grand plaisir lorsque je vis le corps de Rusète. Bien sûr, je plaçais mes mains sur son ventre moite  et je fis des pressions qui la firent crier encore plus fort, là je jugeais qu'il lui fallait un lavement.....

Complication!!!!!nous n'avions pas d'appareil ni de canule pour la petite opération, c'est alors que j'eus  une idée...

Je dis à Jaume de faire bouillir de l'eau et d'y ajouter une poignée de son, nous attendimes que l'au tiédisse , je pris l'entonnoir et après avoir placé Rusète sur le ventre,je le mis....oui, vous voyez où ?

Jaume arriva avec la casserole et vidas le tout dans l'entonnoir qui par malchance fut vite obstrué par le son. Quelle catastrophe!!! la malade gémissait de plus belle et des bulles se formaient sur le liquide, nous n'étions pas à la fête, je vous assure....

Le résultat ne se fit pas attendre, quelques secondes après, ce fut l'explosion !!!!! Un vigoureux pet d'une force inconnue fit voler l'entonnoir et son contenu qui éteignit notre lumignon et en même temps nous étions arrosés dans toute la largeur et la hauteur.....

Il n'y eut heureusement pas de blessés et après avoir rallumé la lampe à huile, ce qui ne fut pas facile, je rentrais chez moi, refroidi dans mon amour propre. Depuis ce soir là, la Rusète se remit mais moi j'ai bien payé la vue de ses rondeurs. Et Xico termina en clignant des yeux qui étaient toujours mi clos en disant "Ne travaillez jamais avec des outils de fortune ou alors, gare au désastre!!!!!!"

 

 

 


Commentaires

 

1. JPA  le 04-06-2010 à 22:54:30

Alors c'est toujours les vacances???
C'est quand la suite des histoires d'autrefois?
ALLEZ Marie, Courage au boulot sur le blog... smiley_id166423

 
 
 
le 15-04-2010 19:39

LE PROCES DE TOUNET

Pour quelques mètres carrés de terrain, pour une branche dépassant dans sa propriété,  pour un geste ou une parole mal interprétée certains se retrouvent au tribunal, devant le juge....et celà depuis toujours.

 

L'histoire que je vais vous raconter s'est passée à Sorède voici près de cent ans, je l'ai trouvée bien sûr dans les écrits de Jérôme MArgail, mon père. Il notait sur des cahiers d'écolier toutes les petites anecdotes que l'on racontait, ou les petites histoires drôles qu'il entendait.

 

"La vie dans le village, souvent d'une grande monotonie, est pleine de sagesse et les faits très minimes comme les commérages des fois les médisances sont des sujets d'animation. La moindre chose très banale dans les conversations se transforme souvent et devient par la façon de la raconter une comédie plutot comique.

Un petit désaccord arrive souvent entre deux voisins et selon le tempérament obstiné de l'un  d'eux  peut les amener devant les juges qui souvent sans les mettres d'accord savent leur tirer de l'argent.

Le plaignant,  Tounet, qui est un nom d'emprunt, croit que la raison se trouve toujours devant les juges donc comme on dit "el casse brègues"  (cherche histoires)

L'autre, le rusé, qui ne perd jamais son sang froid et qui cherche par cette astuce à ridiculiser les autres et les convaincre qu'ils ont toujours tort.

Ces deux hommes avaient un petit litige tout à fait banal à règler mais ils en étaient arrivés, surtout le premier  à une irritation que la morale ne peut calmer et finalement intimer son voisin en justice chez le juge de Paix cantonal.

Après le dépot de certains documents, le juge les convoque pour un certain mercredi matin  à neuf heures au tribunal civil et cantonal d'Argelès sur mer.

Tounet qui n'avait pas de moyen de locomotion se met en route assez tot pour arriver à l'heure dite, ceci bien entendu après avoir gonflé son portefeuille de quelques billets car, voyez vous, on ne sait jamais.

Il avait fait la moitié du chemin qui le sépare d'Argelès lorsqu'il entend derrière lui une voiture  qui l'insite à se retourner.

C'était Jaumille, son voisin qui bien sûr se rendait aussi à l'impérative convocation de Monsieur le Juge.Il s'arrête près de lui et dans un calmùe parfait il ouvre la portière et l'invite  à monter. Tounet s'installe à ses cotés en disant "Tu mériterais que je te fasse voir que je m'en fout de ta voiture"

Et la discussion s'anime de plus belle sans faire per le calme de Jaumille jusqu'au bureau de l'homme de loi.

Le jugement est de courte durée, les frais partagés entre les deux plaideurs  car de toute façon c'est toujours le juge qui gagne, papier timbrés, travail d'écriture, cela fait tout de même une somme assez importante.

L'objet du litige reste ce qu'il était mais le plaignant croit que de cette façon il a donné une bonne leçon à Jaumille .

Le voyage de retour s'éffectue avec le même cérémonial, les deux hommes s'installent dans la voirture sans se regarder et les insultes et la discution continuent pour s'arrêter à l'entrèe du village. Voyez vous Tounet doit conserver sa dignité devant les habitants du village, il ne faut pas qu'on le voit dans la voiture de Jaumille.

Toutefois il dit à qui veut bien l'entendre "Je lui ai donné une leçon dont il ne pourras se flatter, il a perdu le procès, tant pis pour lui....." 

 

 

 


Commentaires

 

1. AS  le 15-04-2010 à 21:57:10

Une belle histoire
pour ALAIN C....actuellement en vacances à Paris Zik

 
 
 
le 04-04-2010 00:04

LES BOUGNETTES (ou garrifes )

Comme le veut la tradition, le vendredi saint, était le jour où l'on faisait les bougnettes, sorte de beignet que l'on faisait à Paques.

Dans le village, autrefois , il se répandait dans les rues une odeur de friture mèlée de fleur d'oranger, enfin une odeur spéciale.... l'odeur des bougnettes.

 

Je me souviens, toute la famille se réunissait chez les grand parents. Qui confectionnait la pâte ?je ne m'en souviens pas mais certainement ma grand'mère. Mon grand père s'occupait de la cuisson qui bien sur se faisait au feu de bois, dans la cheminée, armé d'une fourchette à long manche il les retournait dans la grande poële remplie d'huile .

 Nous, les enfants nous mettions le sucre  ou nous confectionnions avec un morceau de pate des animaux, des fleurs que pépé bien sur se faisait un plaisir de faire cuire. Tout le reste de la famille "étirait " les bougnettes soit sur un genoux soit à la main en tournant jusqu'à ce qu'elle devienne très fine et les bord un peu plus épais.

 

On les rangeait ensuite dans une corbeille en osier  dans de grands torchons tout blancs, on les arrosait avant  d'eau de fleur d'oranger.On en mettait quelques unes à refroidir à la fenêtre et on les dégustait , les adultes avec un bon verre de muscat, nous avec un verre de sirop.

Aujourd'hui nous poursuivons la tradition, on ne les fait pas cuire au feu de bois mais elles ont toujours le même goût et les enfants confectionnent toujours des petites figurines avec la pâte.

 

 

Joyeuses Paques à tous et surtout n'oubliez pas de venir lundi à Notre Dame du Chateau

 déguster une bonne omelette  Pascale.

 


Commentaires

 

1. yvette et pierre  le 04-04-2010 à 11:12:42  (site)

merci de nous faire connaitre cette tradition gourmande à demain à notre dame du château

2. MB  le 05-04-2010 à 07:52:41

A quand la recette!

3. AS  le 05-04-2010 à 21:02:46

C'est une recette du "SAVOIR FAIRE"...smiley_id117950

4. Val.  le 11-08-2010 à 14:49:20

Bonjour Marie et Antoine,
c'est Valérie Bés.
Comme je l'avais dit à Antoine, c'est un plaisir pour moi de visiter ce site.
Ainsi, c'est comme si j'étais encore à Soréde.
Bisous à vous.
Valérie

5. Val.  le 11-08-2010 à 14:51:08

Pour les personnages en pâte à Bougnettes, petite je les appelais les "Ninots".
Quant à la pâte, pour nous c'était Pierre Brougat, le boulanger qui la faisait.

 
 
 
le 31-03-2010 17:10

POISSONS D'AVRILLLLLLLLLLLLL

Nous voici au premier jour de "la vieille" (lire la légende de l'an dernier )  et voilà déjà le mois d'avril...

Avril, mois dédié à Vénus, mois des fleurs mais aussi des poissons d'avril.

Poisson d'avril !

 

 

Le premier avril est le jour des farces, a plusieurs origines.

C'était le premier jour de l'année jusqu'à l'édit de Charles IX en 1564 qui fixa le jour de l'an au premier janvier.

On continuait à offrir à ceux qui regrettaient ce changement "des étrennes" .

Le poisson était offert aux pêcheurs lorsque la pêche fut interdite en avril(et oui déjà)

Le zodiaque quittait alors le signe des poissons, ils devenaient aussi des "poissons d'avril".

 

La tradition des blagues en signe de poissons demeure.

On vous accrochera peut être un poisson dans le dos, soyez vigilants....On vous fera une blague, rien de bien méchant.

 

J'ai retrouvé de vieilles cartes postales avec des poissons d'avril dont une de 1910, voici cent ans.

Je pense que à l'époque l'on envoyait des cartes tout comme au premier janvier et on se souhaitait un bon premier avril.

 

 

quelques dictons :

"Le premier avril, on fait courir les sots"

 

"Premier avril il faut que le pinson boive au buisson"

 

Et nos proverbes catalans :

 

"Flor en abril, oli en el setrill"

(Fleur en avril, huile dans l'huilier)

 

"En abril eixut,

Si per sant Marc plou, no hi a res perdut"

(En avril sec, s'il pleut pour saint Marc, rien n'est perdu)

 

"La flor mès gentil és la rosa d'abril"

(la plus belle fleur est la rose d'avril)

 

"Abril rigoros, pa  i vi abundos.""

(Avril rigoureux, pain et vin en abondance)

 

 


Commentaires

 

1. MB  le 02-04-2010 à 12:45:46

Bien tes explications 1er Avril. N'hésite pas a allersur le blog sardanes cabestany.... tu pouras
lire la tradition de la "mona de pasqua". Bisous Monique

 
 
 
le 27-03-2010 15:50

JOURNEE DE L'EAU (Antoine de Saint Exupery)

 

Le 22 mars était la journée mondiale de l'eau...

Autrefois, l'eau était rare à Sorède et partout ailleurs, il ne suffisait pas de tourner un robinet pour la voir couler, loin de là.... Il fallait aller la puiser au puit aves un seau en fer, la ramener à la maison, on mettait le seau sur l"évier et chacun tirait de là pour boire, faire la vaisselle, se laver.

Lorsque l'on parle de l'eau il me vient à la mémoire un texte tiré  de "Terre des Hommes" ce merveilleux ouvrage de  Antoine de Saint Exupéry. A l'école, le maitre nous l'avait lu et nous avait expliqué combien l'eau était indispensable à la vie. Merci monsieur l'instituteur, je n'ai jamais oublié cette belle leçon.

 

 

Echoué dans le désert de Lybie, après un accident d'avion, Antoine de Saint Exupéry et Prévot son mécanicien ont cherché en vain une oasis....Assoifés, épuisés, ils croient leur dernière heure venue quand....

 

"C'est un miracle, l'homme marche vers nous comme un Dieu sur la mer...Il n'y a plus ici ni races, ni langages, ni divisions.....Il y a ce nomade, pauvre qui a posé sur nos épaules ses mains d'archange.... et maintenant nous buvons à plat ventre, la tête dans la bassine, comme des veaux....

 

 

 

"L'eau ! EAU, tu n'as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie, tu es la vie. Tu nous pénètres d'un plaisir qui ne s'explique point par le sens. Avec toi rentrent en nous tous les pouvoirs auxquels nous avions renoncé. Par ta grâce, s'ouvrent en nous toutes les sources taries de notre coeur. TU ES LA PLUS GRANDE RICHESSE QUI SOIT AU MONDE, et tu es aussi la plus délicate, toi si pure au ventre de la terre. On peut mourir sur une source d'eau magnésienne. On peut mourir à deux pas d'un lac d'eau salée. On peut mourir malgré deux litres de rosée qui retiennent en suspens quelques sels.

 

 

Tu n'accepte point de mélange, tu ne supportes point l'altération, tu es une ombrageuse divinité...mais tu répands en nous un bonheur infiniment simple."

 

ANTOINE DE SAINT EXUPERY

 


 
 
le 10-03-2010 17:15

NEIGE A SOREDE (8mars)

IL A NEIGE A SOREDE LE 8MARS

 

 

 

 

Qui donc eut cru ? et bien oui, c'est vrai il a neigé .... 60 centimètres, c'est sûr....Le samedi 6 mars il faisait un temps magnifique et quand la météo nous a annoncé qu'il neigerait le lundi, personne n'y croyait et pourtant  nous étions sur alerte orange...

Mars qui rit malgré les aversesPrépare en secret le printemps......

 

Le samedi 6, j'ai fait de belles photos de fleurs, violette, mimosas, ....Qui donc croirait que deux jours séparent ces photos.

 

la rue du Veïnat

 

 

Le Christ sous la neige

 

 

la passerelle

 

 

 

 

Aie!! ça glisse....

 

 

Et voilà mon village sous la neige....c'est beau non ?

 


Commentaires

 

1. ghismireval  le 17-03-2010 à 10:57:46

bjr oui il et joli ton village sous la neige moi aussi on eut de la neige . la c fini on attend le printemps kis

 
 
 
le 10-02-2010 17:18

SAINT VALENTIN

 

Qui dit Saint Valentin dit "Amoureux",

Qui dit amoureux  dit "Roméo et Juliette"...Toutes les histoires d'amour ne se terminent pas aussi mal bien sùr et heureusement. L'histoire qui va suivre a été écrite par Jérôme Margail et en ce jour de Saint Valentin, je vous l'offre à vous les amoureux avec de très vieilles cartes postales....

 

MEDITATION PHILOSOPHIQUE.

 

Deux jeunes amoureux avaient fait le serment d'unir leurs vies.

Une banale discution sans importance les sépara et chacun d'eux, pris dans un caprice eurent un destin séparé.

Les voilà, aprés trente ans, se retrouvant par le fait du hazard aux pieds d'une vierge dans une chapelle bien connue de nous, les Sorédiens.

Leurs regard se contactent mais ne peuvent s'exprimer....Voilà ce qu'ils auraient pu se dire s'ils avaient sù faire taire cet orgueil qui brisa leur espoir au printemps de leur vie.

 

"La nuit, je pense à toi, Oh !! douce créature,

Peu importe pour moi ma detinée future.

Je sais que tu devines combien souffre mon coeur,

Mais ta bonté divine n'exclue pas la douleur.

 

Tu sais te dérober, jouer l'indifférence,

Mais tu gardes en secret l'objet de ma souffrance,

Et malgré tout celà, je vais t'aimer toujours,

Et mème malgré moi jusqu'à la fin des jours.

 

Oui, tu m'as fait souffrir, des mois et des années,

Et combien de soupirs mon âme a dù cacher,

Oh! j'ai compris surtout ce domaine impossible

Où ne reste entre nous que barrière pénible.

 

Où se brisent les coeurs et ne tarissent les larmes,

Quand les âmes sont soeurs déchirées dans leur charme !

Te souviens tu de ce jour où près d'une madone,

Seuls et pleins d'amour près de celle qui pardonne.

 

Elle semblait sourire ...hélas nos pauvres coeurs

Ne surent quoi se dire de crainte et de peur...

Et ce jour là nous comprimes dans l'absence des mots

Que la vie est un abîme et la terre un tombeau.

 

Novembre 1973        J. Margail 

Cliquer sur les cartes pour les agrandir.

 

 

Vieilles cartes postales jaunies qui apportaient un message à l'être cher, amours du temps passé,  il n'y a pas d'age pour aimer....Bonne fête à tous les amoureux.... Bonne SAINT VALENTIN  à tous.

 


Commentaires

 

1. JPA  le 10-02-2010 à 23:20:24

j'en connais deux qui fêteront la St Valentin ce week end en Italie et plus exactement à VENISE...C'est A...... et M....smiley_id172958smiley_id117219smiley_id117219

2. ghismireval  le 13-02-2010 à 08:38:25

bonne saint valentin passe un bon c jour des une ville aussi joli bisous .

 
 
 
le 03-02-2010 11:02

LES CREPES

Et oui dejà la Chandeleur, avez vous fait des crèpes ?

Cette tradition qui n'existe qu'en France nous viendrait des galettes de céréales romaines ou des "oublies" distribués aux pèleins au 5ème siècle.

Il faut lancer la crêpe d'une main pour la retourner dans la poèle avec une pièce d'or dans l'autre main pour avoir de l'argent toute l'année; j'espère que vous l'avez fait....

On mettait la première crêpe sur l'armoire, jusqu'à la chandeleur prochaine.

 

La chandeleur c'est aussi la présentation de Jésus au temple de Jérusalem, 40 jours aprés sa naissance, on célèbre aussi le temps de la Purification de la vierge Marie.

La Chandeleur  "La Mare de Deu Candelère", pendant la messe, ce jour là le prètre bénit de petits cierges que les personnes  emmenent chez eux. je me souviens lorsque il faisait de l'orage où du mauvais temps, ma mère allumait cette petite bougie afin de protéger la maison.

 

Petits proverbes catalans :

 

Per la Mare de Dèu encandelada,

Grossa nevada, grossa ventada o grossa gelada.

 

(Pour la Chandeleur, beaucoup de neige, de vent ou de gel.)

 

Avui febrer, demà Candeler.

 

(Aujourd'hui février, demain Chandeleur.)

 

Si la Candelera plora, el fred es fora ;

Si la Candelera riu, el fred es fa mes viu.

 

(Si la Chandeleur pleure, le froid est chassé ;

Si la Chandeleur rit, le froid se fait plus vif)

 

Et aujourd'hui SAINT BLAISE, fête de Laroque ....

 

A la Saint Blaise, l'hiver s'apaise.

Mais s'il reprend , longtemps on s'en ressent.

 

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 03-02-2010 à 11:21:27  (site)

bon il fait pas chaud alors que sera demain???vivement le beau temps bon mercredi

2. La-tite-gothique  le 03-02-2010 à 12:19:10

vive les crepe!^^

 
 
 
le 03-02-2010 10:22

LES CREPES

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article