Voici une légende qui depuis des siècles, se perpétue de bouche à oreilles. Une légende qui a de solides racines historiques.
Nous sommes au XIIIème siècle : Sabine et Cinto vivaient dans le petit hameau de La Pave situé entre Sorède et Argelès et non loin du hameau de Lavail. Depuis leur plus jeune age, ils étaient inséparables et avec le temps, l'amitié s'était transformée en un pur et doux sentiment, l'Amour.
La montagne au dessus du mas
Tous deux étaient bergers et menaient leurs troupeaux sur les pentes des Albères ; ils s'étaient promis l'un à l'autre et attendaient impatiemment le jour de leur union qui serait célébrée dans la petite chapelle de Saint Alexandre, aujourd'hui chapelle de Saint Ferréol. Rien ni personne ne pourrait les séparer, ils en étaient certains.
Lieu de la tragédie, le mas Barde en ruine
sabine, victime de l'armée de Philippe le Hardi.
Pourtant, l'horizon s'obscurcissait. Dans la plaine, de gros nuages noirs de poussière étaient soulevés par une horde de soldats venus de France.
En effet, l'armée de Philippe le Hardi, tuant et brûlant tout ce qui lui résistait, après être passé à Elne (ville qui a subi héroïquement un siège très dur) et allant rejoindre Gérone, s'arrêta quelques jours dans la vallée de Lavail.
Dans les ruines du mas Barde avec Marc
Un des officiers, cantonné à la Pave fut pris d'amour pour la belle et jeune Sabine. Malgré l'opposition de cette dernière, elle fut obligée d'accepter des fiançailles. Cérémonie qui tourna mal car, ce jour là on dansa et sauta dans le vieux mas de Sabine, tant et si bien que le plancher s'effondra.
Après la panique on retrouva le corps sans vie de Sabine sous les décombres, trois jours après la tragédie, Cinto mourut de chagrin.
Chapelle St Ferréol
Leurs restes, furent enterrés le même jour de part et d'autre de la porte de la chapelle Saint Alexandre.
On raconte aussi que Mauro, le chien de garde fidèle de Cinto fut trouvé mort sur la tombe de son maître.
Voici quelques années, à la suite de travaux, on découvrit à cet endroit deux dalles qui gardaient des ossements.
vue du mas Barde coté Argelès
Que devint l'officier à cause de qui tout cela est arrivé ? Il est tout simplement mort à Gérone, piqué par les mouches, sorties du sarcophage de Saint Narcisse que l'armée Française avait violé. Mais cela, c'est une autre histoire....
dans les ruines du mas.
Ainsi finit l'histoire de Sabine et de Cinto telle que nous l'a racontée Jérome Margail dans ses écrits et qu'il tenait lui même de sa grand mère Térésine.
Chapelle St Ferréol, le clocher.
En ce jour de Saint Valentin, je vous dédie cette histoire à vous mes chers visiteurs en espérant qu'elle vous fera rêver un peu.Hier matin nous sommes allés faire quelques photos sur les lieux de la Pave, avec Antoine, nous avons rencontré Marc, un habitant du Hameau qui nous a amenés au Mas Barde,(actuellement en ruine) lieu de la tragédie. Il était au courant de l'histoire par la famille Barcelo, je le remercie beaucoup pour sa gentillesse et toutes ses explications.
Samedi, Saint Valentin, patron des amoureux, des fiancés, des époux, n'oubliez pas de venir sur mon blog ce jour là je vous raconterais la belle histoire de Sabine et de Cinto, les amoureux de La Pave.
Saint Valentin romain. Prêtre ayant guéri miraculeusement des malades, il fut décapité vers 272.
Valentin était invoqué contre l'évanouissement.
La fête des amoureux.
Elle est célébrée depuis la renaissance où l'on pratiquait le "valentinage". Dans le monde rural, la fête des Brandons était le jour où les jeunes se rencontraient, pour se marier à la Saint Joseph, le 19 mars.
Cette fête disparut et devint une mode américaine puis nous revint voici à peu près cinquante ans.
On offre des petits cadeaux, des cartes, des fleurs.....Il pensera "peut être" à moi mon Valentin.....
Nos proverbes.
A la SAint Valentin, vous accouplez les serins.
Vigneron à la Saint Valentin doit avoir la serpe à la main.
A la Saint Valentin, tous les vents sont marins.
Et nos proverbes catalans.
Val mès pa eixut amb amor que gallines amb remor.
(Il vaut mieux du pain sec avec amour, que des poulets avec des cris.)
Et de baix fa perdre el de dalt.
(Le bas (le sexe) fait perdre le haut (le bon sens)
De mal d'amor, els metges no curen.
(De mal d'amour, les médecins ne guérissent pas.)
Un petit cadeau pour vour, ces petis amoureux de Peynet que je trouve adorables.
Lorsque vous revenez d'Argelès, par la route du "Roua" qui longe la montagne, arrêtez vous au croisement qui va vers Lavail et Saint André et tournez vous vers la petite montagne de Notre Dame du Château.
Avez vous remarqué cette forme ? Une tête, formée par le château d'Ultréra et un corps allongé, on dirait un homme couché, un géant plutôt...
Voyez vous, autrefois, notre pays était habité par les géants, oh! c'était il y a très très longtemps, au temps où il y avait aussi des fées, au fait, elles y sont encore les fées....c'est vrai, j'avais oublié la grotte où elles habitent.
Donc, les géants vivaient là, ils travaillaient la terre, étaient charbonniers, ou pêcheurs dans cette grande bleue qu'est la Méditerranée. Parmi eux, il y avait Garry, un jeune très beau géant aux cheveux noirs comme le charbon et aux yeux bleus comme la mer, il était pêcheur, tous les matins il partait avec le bateau de son père, ils attrapaient dans leurs filets les gros poissons qu'ils allaient vendre ensuite sur les marchés.
L'après midi, après le repas, il montait jusqu'au Roc du midi et là il s'asseyait et contemplait la plaine tout en écoutant la musique que faisait le vent dans les branches des chênes-lièges.
Un jour qu'il se reposait là, il vit arriver vers lui, venant de la plaine une belle jeune fille mais pas une géante, non une femme normale, comme nous. Armée d'une serpe d'or, elle coupait des lavandes sauvages, des bruyères, du thym et toute autre plante aromatique. Comme elle baissait les yeux, elle ne le vit pas tout de suite, elle chantait une chanson au rythme très doux, d'une voix harmonieuse comme il n'en avait pas encore entendues, elle souriait et on pouvait lire sur son visage une grande sérénité,ses gestes étaient précis et d'une grande douceur. Vêtue d'une robe d'un bleu lavande, elle avait attaché ses longs cheveux blond doré au dessus de sa tète et ils croulaient sur ses épaules. Jamais Garry n'avait vu un si joli tableau ni entendu un aussi belle voix. Quand elle leva les yeux elle le vit, assis sur un rocher, surprise elle laissa échapper un cri mais il la rassura très vite en levant ses bras et en souriant.
"Bonjour jolie demoiselle, dit-il d'une voix la plus douce qu'il put.
Elle lui rendit son sourire et tout devint encore plus beau autour d'eux.
-Je ne suis pas une demoiselle comme vous dites mais une fée, j'habite avec mes onze soeurs pas très loin d'ici, au roc de las Mèdes, mon nom est "Lilas-rose", et vous qui êtes vous ?
-Je suis le géant Garry, j'habite avec ma famille là bas, tout près de la mer, je suis un pêcheur.
Elle s'assit à ses cotés et ce jour là naquit une grande amitié, une amitié que rien n'allait altérer, que rien ne pourrait détruire. Ils discutèrent longtemps, jusqu'à la nuit tombante, ils se quittèrent à regret et chacun rejoignit sa demeure se donnant rendez vous pour le lendemain.
Ils se retrouvèrent le lendemain et les jours suivants, ils discutaient de choses et d'autres, il lui expliquait sa journée, ce qu'il avait fait, elle l'écoutait en souriant, l'interrompant parfois pour demander des précisions.
Elle lui parlait aussi de sa vie, elle fabriquait des onguents avec les plantes qu'elle cueillait dans la montagne et les offrait aux gens qui en avaient besoin, elle aidait tous ceux qui le lui demandaient, sa douceur plaisait à Garry qui n'y était pas du tout habitué, sa vie était rude. Lilas-Rose chantait aussi d'une voix à nulle autre pareille, elle lui chantait des romances d'autrefois car vous savez comme moi que les fées, même si elles ont l'air jeune, sont très âgées et immortelles.
Un soir, Garry ne put venir au rendez-vous, avec son père il avait du aller livrer du poisson du coté de Marseille, il n'avait pu avertir Lilas-Rose, elle attendit longtemps, très longtemps et ce fut très tard dans la nuit qu'elle regagna la grotte où ses soeurs l'attendaient. Inquiète, elles lui posèrent tout un tas de questions et Lilas dut avouer ce qui se passait dans sa vie.
"Mais tu es devenue folle, dit sa soeur aînée, tu sais très bien qu'il ne faut pas entretenir des liens avec les humains et encore moins avec des géants.
-Oui, je sais Florale, mais vois tu nous nous entendons si bien tous les deux, il est si doux, si tendre avec moi et puis tu sais notre amitié est si pure.
-As tu pensé aux conséquences ?
Les conséquences, bien sur, elle y avait pensé, si la reine des fées venait à savoir qu'elle fréquentait les humains et surtout un géant, elle risquait d'être bannie, elle deviendrait tout simplement un être humain et serait mortelle. Elle était prête à prendre le risque, son amitié était trop forte, elle braverait la colère de la reine...
En revenant de Marseille, Garry et son père firent escale près de Narbonne pour y rencontrer des amis qui vivaient près du Bougarach, ce grand rocher qui se détache tel une verrue dans les Corbières.
C'est là que Garry fit la connaissance de Audeline, une géante comme lui, il en tomba tout de suit amoureux et demanda à la revoir. Il est vrai qu'elle était belle Audeline, brune comme lui avec de très beaux yeux verts, et elle avait 20 ans.
Quand ils arrivèrent chez eux, le soir, Garry pensa à sa petite amie qui peut être l'attendait près du Roc du Midi, il partit donc la retrouver, elle l'attendait là, assise dans l'herbe, un bouquet de lavande à la main.
"Tu m'as beaucoup manqué lui dit elle avec un sourire un peu triste.
Garry lui expliquât ce qui s'était passé son voyage à Marseille et il lui parlât aussi de Audeline....Il lui dit aussi qu'il projetait de l'épouser mais qu'il viendrait la voir de temps en temps ici.
Lilas-Rose cacha sa peine derrière un joli sourire, ce soir là, Garry fit avec un roseau une petite flute et il demanda à son amie de chanter, ce qu'elle fit, elle chanta une vieille mélodie et Garry l'accompagna avec sa flute, ce fut un très beau concert, le plus beau qu'on n'ait entendu dans ce petit coin d'Albères.
Pauvre petite fée qui savait que ce chant serait le dernier, qu'elle ne reverrai plus jamais son ami, sa résolution était prise, il fallait oublier....
Ils se quittèrent comme d'habitude, en se disant bonsoir, "fais de beaux rêves mon grand Garry ", "bonne nuit ma petite fée"....Ils ne se revirent plus jamais.
Garry et Audeline se marièrent un an plus tard, ils furent très heureux je pense mais n'eurent pas d'enfants.
Le temps passa et les géants vieillirent bien sûr.Un jour alors qu'il revenait de la pêche, Garry eut un malaise et s'écroulât près du Roc du Midi, Audeline qui connaissait l'histoire de la fée Lilas-Rose, l'appela de toutes ses forces afin qu'elle vienne à son secours.
Quand elle arriva, il était trop tard, Garry était mort, Lilas-rose pleura beaucoup, mêlant ses larmes à celles de Audeline, toutes deux allongèrent Garry sur cette terre qu'il aimait tant Lilas-Rose sortit sa baguette et transforma le corps de Garry en un petite montagne puis elle s'assit près deAudeline et elles parlèrent longtemps. "Je vais bientôt mourir moi aussi, petite fée, je suis vieille et ma peine est trop grande pour survivre à mon amour, j'aimerais, quand ce jour arrivera que tu m'allonge près de lui et que nous soyons unis pour l'éternité.
Lilas-Rose promit de faire de son mieux, et quelques jours plus tard, quand elle sentit sa fin prochaine, Audeline vint s'allonger près de son mari et mourut.
La petite fée qui venait tous les soirs voir son ami, la trouva là, étendue à terre, tenant sa promesse elle prit encore sa baguette et transforma aussi le corps de Audeline en petite montagne.Ainsi Garry et Audeline étaient unis pour l'éternité.
Lorsque vous êtes à Sorède et que vous regardez vers la montagne de Notre Dame du Château, vous verrez se découper le corps d'une femme, c'est Audeline.
Lilas-Rose veille encore sur eux et on dit que certains soirs, on entend du coté du Roc du Midi une douce voix de femme qui chante merveilleusement bien, accompagnée par le son d'une flûte, c'est la petite fée et l'âme du géant qui se retrouvent comme autrefois.
INSOLATION
Comme je vous l'ai dit plus haut, il existait une prière contre l'insolation (el sol del cap).
Lorsque un enfant ou même un adulte souffrait d'une insolation, il fallait lui ôter le soleil de la tête.
Pour cela, on remplissait une petite bouteille incolore d'eau fraiche, au ras bord. On appuyait fortement le goulot de la bouteille sur un mouchoir blanc bien propre, plié en neuf épaisseurs et on l'appliquait, renversée, sur le front du malade en disant cette prière :
El sol del cap.
Sol, si ets entrat el mati, Deu t'en sailli i sant Marti,
Si ets entrat a mig dia, Deu t'en sailli i la verge Maria,
Si ets entrat el vespre, Deu t'en sailli i sant Sylvestre.
(Soleil, si tu es entré le matin, Dieu t'en sorte avec Saint Martin,
Si tu es entré à midi, Dieu t'en sorte avec la vierge Marie,
Si tu es entré l'après midi, Dieu t'en sorte avec Saint Sylvestre.)
On récitait ensuite trois paters, trois ave et trois gloria Patri, tout en continuant l'opération.
On recommençait la cérémonie, matin, midi et soir. Les petites bulles qui montaient du goulot jusqu'au fond de la bouteille devenaient de plus en plus serrées et témoignaient de l'importance de l'insolation.
Après deux ou trois séances elles devenaient plus grosses et plus rares, signe que le mal était conjuré.
Dans mon quartier dur "Formiguer", c'était donc Marguerite Cavaillé qui se chargeait de cette tâche, je la vois encore avec sa petite bouteille et son mouchoir blanc que je pense ses petits enfants ont gardés.
ENAIGUAMENT ou (langueur)
Cette affection très fréquente et très préoccupante atteignait les enfants, les rendait pales, sans entrain ni appétit et tristes à mourir.
Elle touchait les aînés ou les puînés à la naissance d'un petit frère ou d'une petite soeur.
Une sorte de maladie de langueur les faisait pleurnicher, dépérir et il fallait alors recourir aux nouveaux moyens.L'invoquation accompagnée des prières habituelles devait être répétée pendant trois jours de suite, avant la levée et après le coucher du soleil, certains la répétaient trois fois et à chaque fois arrachaient un cheveu au milieu du front et sur chacune des tempes de l'enfant.(le pauvre).
On complétait le traitement par quelques cuillerées de confiture de baies d'églantier (espolla belitre) et l'enfant retrouvait sa joie de vivre.
Al nom de Deu i de la verge Maria,
Que les mans de Deu tinguin mes poder que les mèves,
A la font de la virginitat, très dones renten un drap,
La una torsa, l'altra mitorsa i l'altra destorsa.
Al nom de la Santisima Trinitat, que l'enaiguament de (dire le nom de l'enfant)
sigui curat aviat.
Dire trois Pater et trois Ave.
Au nom de Dieu et de la vierge Marie, que les mains de Dieu aient plus de pouvoir que les miennes.
A la fontaine de la virginité, trois femmes lavent un drap, l'une le tord, l'autre le tord à moitié et l'autre le détord.
Au nom de la Sainte Trinité, que la langueur de (dire le nom de l'enfant) soit guérie bientôt
Toutes ces prières ou conjurations qui nous viennent de nos ancêtres, ont parfois une légende.
Il en est une, celle que l'on récitait pour le mal au ventre que je vais vous raconter aujourd'hui, c'est la légende de Saint Lin. La voici telle que je l'ai trouvée dans les cahiers de Jérome.
LEGENDES DE SAINT LIN
Les Garrotxes, terres arides au confluent des rivières de Cabril et d'Evol, sont le prélude de la belle et accueillante vallée d'Evol. D'après la légende, c'est là que serait né le pape Saint Lin.
Première légende.
Lin était un simple laboureur, travaillant à la métairie de Cabrils, voisine d'Oreilla, petit village dont nous parlerons plus loin.
Un jour tandis qu'il labourait, des ambassadeurs richement vêtus arrivent de Rome, lui annoncent qu'il était désigné pour succéder au Pontife régnant gravement malade. Lin, étonné confondu par cette nouvelle leur dit :
"Je n'ajouterai foi à votre mission que si cet aiguillon se couvre de fleurs et de fruits."
Au même instant, le dit aiguillon verdit et porta des fleurs et des fruits.
Mais Lin demanda encore une autre manifestation de la volonté de Dieu sur lui. "Avant de m'incliner devant votre message et de vous suivre, ajout a-t-il, je demande qu'il jaillisse dans ce lieu éternellement sec, une source d'eau vive, claire et fraîche." Une source jaillit au même instant...
Convaincu, cette fois, il ramena ses boeufs à la ferme, dit adieu à sa mère et suivit les ambassadeurs à Rome où il succéda à Saint Pierre.
Quelques temps après, sa mère vint à Rome lui rendre visite. Elle était habillée comme les paysannes du Conflent, corsage en velours noir, jupe de laine grossière, coiffe catalane, grosses chaussures aux pieds.
L'entourage du nouveau pape jugeant cette mise trop simple lui fit revêtir une magnifique toilette de dame romaine. Évidemment, la pauvre femme ne se sentit pas à l'aise dans ses nouveaux atours, et lorsqu'elle fut introduite devant son illustre fils, celui ci ne la reconnut pas : "Cette personne dit-il n'est pas ma mère, enlevez lui toute cette vanité qui lui sied si mal." Ainsi fut fait et quelques instants après Lin embrassait sa mère qui avait retrouvé son costume de paysanne catalane.
La mère de Saint Lin, de retour à Oreilla voulut, avant de mourir aller à Marcevol (commune d'Arboussols) canton de Vinça, visiter les parents qui lui restaient.
Voici donc la deuxième légende de Saint Lin.
Sur le chemin de Marcevol à Tarérach, il vous est possible de voir encore une petite croix en fer forgé plantée sur un rocher, voici la légende qu'elle évoque.
Un paysan revenait du moulin de Vinça avec un sac de farine, il faisait mauvais temps, en chemin il rencontra une vieille femme qui lui demanda de la porter sur son mulet jusqu'au village de Marcevol. Le paysan répondit qu'il ne pouvait pas le faire car sa farine risquait de se mouiller. La femme lui dit que sa farine ne risquait rien et ne se mouillerait en aucun cas. Le paysan déchargea donc son mulet afin que la vieille femme prit la place de la farine.
A leur arrivée à Marcevol la femme du paysan se mit en colère mais donna tout de même une place dans l'étable à la vieille femme et lui donna à manger une soupe très claire avec les bout d'ailes de poulet. Pendant que son mari allait chercher son sac de farine, elle en profita pour mouiller la paille où devait dormir la vieille.
Dans la nuit, la femme du paysan fut prise de douleurs au ventre, rien ne pouvait la calmer et on chercha en vain quelqu'un pour la guérir. C'est alors que le paysan pensa à la vieille couchée dans l'étable, il alla la chercher et celle ci fit l'oraison suivante :
PREGARIA PEL MAL DE VENTRE
Hoste bo, hostessa mala, sobre llit moll i poque palla
Mal de ventre ves t'en que Deu ho mana (très baguadas)
oh tembé
Hoste bo, hostessa mala, palla molle per llit i punte d'ala
Mal de ventre ves ten que Deu ho mana.(très bagadas)
(Faire un signe de croix au début et trois Ave Maria à la fin)
(Prière pour le mal au ventre.
Hôte bon, l'hôtesse méchante, sur un lit mouillé et peu de paille, mal au ventre vas t'en que Dieu le demande.
(répéter 3 fois)
Où aussi :
Hôte bon, l'hôtesse méchante, paille mouillée pour lit et pointes d'ailes, Mal au ventre vas t'en que Dieu le demande. (répéter 3 fois)
La femme du paysan se trouva soulagée et guérie.
Le lendemain, dans la matinée, les cloches se mirent à sonner le glas et tout le monde se demandait qui était mort.Ils pensèrent alors à la vieille femme de l'étable et la trouvèrent morte.
Elle avait un papier dans sa main fermée que seul le bon paysan put lui faire desserrer et on put lire sur ce papier les mots de la prière qui guérit le mal au ventre et sur la fin les mots suivants :
"Passan la Mare d'un papa. Fen prodigé estupent
Puix la farina s'escapa de ruixat d'aigua corrent.
Sense que es mulles cosa alguna.
(Som la mara d'el papa Lli)"
(La mère d'un pape passant, fit un prodige étonnant, la farine échappe à la pluie sans se mouiller .
(je suis la mère du pape Lin)
"Vous construirez une chapelle à l'endroit où je me trouve"
Le tombeau de la mère du pape fut appelé par le peuple "Le tombeau de la Sainte" car son souhait devint réalité par la construction de la dite chapelle.
1. contemplation le 03-02-2009 à 16:20:28 (site)
Toujours un bonheur de lire ce blog, enfin ça transpire la vraie vie. je ne connaissais pas Saint Lin et en plus j'ai droit aux invocations dans la langue vouiii madame c'est trop génial, ton blog mérite tous les oscars bye !
Il existait autrefois des prières pour toutes sortes de maux tels que les brûlures, le muguet, les panaris,le mal au ventre, des yeux et.... Certaines personnes connaissaient ces prières , on allait les voir pour se libérer de ces petits désagréments et je peux vous dire que la plupart du temps, ça marchait.
Je me souviens, étant enfant, j'avais eu une insolation, comme on disait "le soleil était entré dans ma tête", ma mère avait fait appel à une voisine Marguerite Cavaillé qui était venue avec un mouchoir blanc et une fiole d'eau. Elle avait placé le mouchoir plié sur mon front et mis la fiole renversée par dessus, elle avait dit ses prières et le lendemain j'étais guérie, prête à aller courir avec mes amis et jouer à la rivière.
Il existait aussi les prières des chemins, voici ce que nous dit Jérome dans ses recueils :
"De vielles gens m'ont raconté les craintes d'autrefois quand les chemins n'étaient pas sûrs, on récitait en cheminant des prières pour demander protection.
Il est vrai que au XIXè siècle les mauvaises rencontres étaient à craindre autant des loups que des hommes tels que "les miquelets", la bande des "cavall d'Espagne"(cheval d'Espagne), les "trabucayres" et un des chefs les plus cruels appelé "el bronze".
Voici ce que raconte le jeune Tixador qui allait de Corbère à Saint Michel en suivant (el cami bell) le vieux chemin pour aller à Candell faire son apprentissage de berger, voici ce qu'il dit : A onze ans, je suis allé à Candell faire mon apprentissage de berger. Le premier matin, un vieux berger m'a dit : Petit, tu vas faire la prière et il me l'apprit.
Prégaria d'el pastor, quan allarga.
Jo m'axequi a l'atge de trente anys,
Cans i llops, les dens serrades,
Lladres i dolentea gens,
Tinguin los brassos lligats i plegats
Sant Père me vingui al derrèra,
Sant Joan me vingui al devant,
La corona de Nostre Senyor me sigui la meu salvatio
La Verge Maria sigui la meva guia.
(Dir un Pare Nostra i un Ave Maria) Amen
Prière du berger quand il part.
Je me lève à l'âge de trente ans, Chiens et loups, les dents serrées, Voleurs et mauvaises gens ayez les bras liés et pliés. Que Saint Pierre soit derrière moi, Saint Jean, devant moi, La couronne de Notre Seigneur me sauve, que la vierge Marie me guide.(dire un Notre Père et une Je vous salue Marie.) Amen.
Bien sûr il existe plusieurs prières des chemins, il est vrai que autrefois nos aïeux partaient toujours à pied ou à cheval pour voyager. On se protégeait comme on pouvait pour éloigner les mauvaises rencontres.
Au fait, si vous avez des rats, chez vous, (on sait jamais) je vais vous dire une prière pour les chasser, cette prière ou conjuration doit être écrite sur plusieurs papier qui seront placés dans chaque trou de rats de l'endroit d'où vous voulez les faire partir. (recueilli chez Madame Berthe Falguère dans sa maison le 30 septembre 1947.)
Contre les rats
Au nom du grand Dieu vivant, de la vierge Marie,
et de la Bienheureuse Sainte Gertrude. Je vous conjure de sortir d'ici et de vous en aller bien loin dans les bois.
Rats, souris, souvenez vous de Sainte Gertrude. Ainsi soit il.
1. chevalierdacier le 01-02-2009 à 10:47:41 (site)
bonjour je passe sur ton blog pour te souhaiter une bonne journee
http://brunodu51.vefblog.net
http://johnnydu51.vefblog.net
http://poemes.vefblog.net
http://zac51000.vefblog.net
mon site perso
http://fansdejohnny.e-monsite.com
2. johnnydu51 le 01-02-2009 à 11:59:13 (site)
je passe sur ton blog pour te souhaiter une bonne journee
http://brunodu51.vefblog.net
http://chevalierdacier.vefblog.net
http://poemes.vefblog.net
http://zac51000.vefblog.net
mon site perso
http://fansdejohnny.e-monsite.com
Rassurez vous, je suis toujours là, même si j'ai un peu négligé mon blog, je ne vous ai pas oublié.
Bien sûr, nous avons eu la visite de "Klaus", vous savez qui c'est ? et bien il aurait mieux fait de rester chez lui....Mais oui, c'est le nom que l'on a donné à cette fameuse tempête qui a dévasté le sud de la France.
Nous à Sorède, les dégâts ont été moindres mais dans certains coins du département on a vu des arbres centenaires arrachés, des pylônes, des toitures, une catastrophe quoi. Nous avons manqué d'électricité pendant une journée mais d'autres ce fut pendant trois jours. Enfin nous voilà tranquilles pour dix ans puisque on dit que ces tempêtes viennent à peu près tous les dix ans.
Saviez vous que autrefois nos anciens se protégeaient des tempêtes et des orages par des prières ?
Jérome Margail avait recueilli ces prières que je vais vous transmettre.
Voici donc celle que l'on récitait contre la tempête, bien sur elle est en catalan mais je vous donne la traduction. C'est une prière naïve qui s'adresse à la vierge et nous vient de Marie Thuès née en 1863 à Oreilla.
Pregaria per allunyar la tempeste.
La Mare de Deu, ses mans blanques rentava,
Se gira de la ma drete, no té dingo el costat,
Se gira de la ma esquerre, veu 300 desenemics
Que volen piconejar la terra, se gira de la ma dreta
Troba el seu fill précios, "Que ploreu Mare, que voleu Mare ?
Direu lo que diré, -Ves t en en terra deserta,
D'alla on ne si canta, on dona no infanta
D'alla on no s'hi coll, ni pa ni vi.
Prière pour éloigner la tempête.
La mère de Dieu, lavait ses mains blanches, Elle se tourne vers la main droite et n'a personne à ses côtés, elle se tourne vers sa main gauche et voit 300 ennemis qui veulent dévaster la terre, elle se tourne vers sa main droite et trouve son fils précieux. "Vous pleurez, Mère, que voulez vous Mère ?
Vous direz ce que je dirais, -Vas-t- en en terre déserte, là ou on ne chante pas, où la femme n'enfante pas, là où on ne cueille pas ni pain ni vin."
Et l'on terminait par un Pater et un Avé.
1. MB le 27-01-2009 à 15:35:58
Et tu as oublié... AMEN
2. MB le 27-01-2009 à 15:42:41
L'écusson fonctionne à merveille!! Bravo
3. tessyhen le 27-01-2009 à 18:22:29
Normal que "Klaus" soit arrivé chez toi, il est auparavant passé chez moi et je lui ai donné ton adresse.....
Allez, sans rancune???
Bisou Marie
4. andalousie le 31-01-2009 à 18:58:12 (site)
Bonne soirée. La tempète a fait pas mal de dégats Pas en Normandie mais c'est vrai que le sud-ouest a été très touché. Ma fille a eue un grand arbre d'arraché et dans le Gers j'ai des amis qui ce sont retrouvés sans électricité. Ils auraient eus bien besoin de ta jolie prière. Je te souhaite un bon week-end Bisou Andalousie
L'histoire que je vais vous raconter, je l'ai recueillie dans les cahiers que Jérome, mon père m'a laissés. Il l'a écrite en catalan mais, bien sûr, je vais vous la traduire, c'est l'histoire des derniers loups de nos montagnes, ceux qui faisaient peur aux petits enfants, et cette histoire a réellement existé. Je laisse donc la parole à Jérome Margail qui vous la narrera mieux que moi et qu'il tenait de sa grand mère biensur "La Tresine" vous vous souvenez ?,
"L'histoire des derniers loups de nos Albères et en particulier de Lavail de Montbram est chose véridique. Elle fut vécue au XIXème siècle par un habitant de Lavail qui était propriétaire de dux ou trois mas. C'était l'époque où les loups étaient traqués et il n'en restait pas beaucoup c'est pourquoi nous pouvons dire que ce furent les derniers qui firent leur apparition dans les sentiers qui passaient sous les rochers d'Ultrére au lieu dit à l'époque "Las Espesseras" et qui conduisait au hameau de Lavail.
L'homme dont je vais vous parler faisait partie d'une ancienne famille des plus riches de Lavail, on trouve déjà ce nom dans les archives bien avant le 17ème siècle, pour une punition à "rester un mois cloitré dans sa maison, sans autorisation de sortir".C'était la famille MARRE, disparue de nos jours.
Ma grand mère qui habitait avec sa famille au mas Barde, à Saint Ferréol de la Pave, m'avait raconté que , toute jeune elle était chargée par ses parents d'aller garder les chèvres du coté de la chapelle de Notre Dame du Chateau. Le soir, si par la force des choses elle était obligée de rentre tard, les loups suivaient son troupeau mais elle de peur, n'osait pas se retourner quand elle entendait un chevreau crier, emporté par le carnassier. Bien sûr en arrivant elle était grondée par son père, les temps ont bien changé heureusement.
Voici donc le récit de l'aventure de l'Ereu Marre."
Cela fait bien longtemps, que à Lavail de Montbram on a vu les derniers loups.
En ce temps là, un propriétaire de Lavail, qui circulait toujours à cheval, allait dans ses mas, visitant les troupeaux, c'était un homme tranquille ,MARRE.
Il manquait souvent une chèvre, un mouton que le maudit loup avait emporté.
C'était un aprés midi de novembre, quand il voulut rentrer chez lui, la tombée de la nuit le surprit à mi chemin de sa maison.Il suivait le sentier près "de les passères" quand tout à coup son cheval s'arrète tremblant et hennissant...Le cavalier vit alors dans la semi obscurité, des yeux de braises qui le regardaient, c'était trois loups affamés.
Le cheval recule, malédiction, L'homme prend son arme mais ne peut s'en servir car la poudre est humide, comment faire ? Les loups avancent, il leur lance son sac et aussi ses gants tout en recommandant sa vie à la vierge du Castel dont on voit la chapelle non loin.
Il a une idée, il trouve dans la selle, un gros paquet de plantes médicinales qu'il avait ramassées, il l'attache au fusil, l' enflamme avec son briquet et faisant tournoyer au dessus de sa tete, la flamme est claire, les loups reculent et s'en vont apeurés, il fonce au galop sans se retourner....
Arrivant à Lavail, heureux de s'en être sorti, Monsieur Marre se jura que plus jamais il ne sortirait la nuit.
Ces loups, furent les derniers que l'on vit dans nos Albères."
J'espère que vous n'avez pas eu peur ? A bientot pour une autre histoire.
1. didine66 le 13-01-2009 à 11:26:22 (site)
Bonjour, je viendrai lire cette histoire après midi, là je n'ai pas le temps
Tu es de Sorède, moi je suis de Barcarès
Passe une bonne journée, amicalement, Nadine
2. andalousie le 15-01-2009 à 11:34:53 (site)
Très belle histoire qui finit bien. Passes une bonne journée. Bisousssssssss à +++++
Andalousie
Mais oui il neige encore sur Sorède mais ce n'est pas la même neige que le 26 décembre, celle ci fond et n'accroche pas, par contre la montagnette de Notre Dame du Château est toute blanche.
Aujourd'hui 6 janvier, bonne fête aux Mélaine. Autrefois on arrosait l'image de Saint Mélaine pour faire tomber la pluie. Il doit se partager la fonction avec notre bon Saint Gaudérique.
"Mon bon Saint Mélaine,
Arrose nous comme je t'arrose."
"
"Pluie du 6 janvier, dure à satiété."
et notre dicton catalan :
"bo es anar a visitar
pero ès millor acasa estar"
(Il est agréable d'aller en visite, mais meilleur de rester chez soi.)
Voici quelques photos des dégâts de la dernière neige, comme vous le voyez de grosses branches de chêne sont tombées, et beaucoup de mimosas ont été carrément coupés en deux. La mer, le jour de la tempête était magnifique, c'était beau....Des gens ont soigné un dauphin échoué vers le "Bocal du Tech", nous avons vu les pompiers le remettre à l'eau au port d'Argelès, malheureusement il n'a pas survécu.
Bon dimanche et bonne semaine à toutes et à tous.
Aujourd'hui, premier dimanche de janvier, nous fêtons les Rois, qui a trouvé la fève ? c'est très rare mais cette année c'est moi qui l'ai trouvée.
La galette des rois, doit être partagée selon la distribution que doit faire un enfant caché sous la table(le petit roi), ou quelqu'un qui ferme les yeux. Celui qui trouve la fève enfouie dans sa part de gâteau est couronné roi du jour et désigne sa reine ou l'inverse.
On dit que la vrai fève de jadis fut remplacée par un sujet en porcelaine pour ne pas être avalée volontairement par les avares, car le roi tiré au sort devait se montrer généreux et offrir de boissons. d'où l'expression "Le roi boit, vive le roi"
Épiphanie du grec signifie : manifestation, apparition.
Guidés par une belle étoile, les trois mages, astronomes et devins (Gaspar, Melchior, Balthazar)découvrent Jésus, un bébé né sur la paille d'une modeste crèche, et se prosternent devant cette simplicité.
Les trois rois mages : Le vieillard Melchior, offre l'or,
Le jeune Gaspar l'encens,
Le noir Balthazar la myrrhe.
Ils symbolisent l'Asie, l'Afrique et l'Europe ainsi que les trois âges de la vie : Jeune, Adulte, Vieux...
"Pluie aux rois, blé jusqu'au toit"
"Neige à l'épiphanie, le grenier sera rempli"
Et le dicton catalan,
"Pels Reis, el dia creix i el fred neix"
(Pour les rois, le jour croit et le froid naît)
Nous y voilà, vous pensiez que je vous avais oubliés ? Non, je n'oublie jamais les amis qui me rendent visite sur Sureda fa temps.
Bonne année à vous tous, ceux de Montpellier, Toulouse, Paris, Bénouville, d'Espagne,, du Portugal, du Canada, d'Allemagne, etc... bonne et heureuse année à tous. Oui, je sais j'ai un peu de retard mais mes voeux sont sincères et d'aprés ce que l'on dit, l'année 2009 ne sera pas des meilleures, qu'importe, on s'en sortira....
C'est en 1564, par l'édit de Charles IX que le calendrier commença le 1er janvier, institué par le pape Grégoire XIII en 1582.
Auparavant, le premier jour de l'an était : le solstice d'hiver en Gaule, Noël sous Charlemagne, Pâques sous les Capétiens, l'annonciation au 13ème siècle puis le 1er avril.
Les voeux pour le nouvel an, c'est une invention chinoise, la carte de voeux était proportionnelle au rang du destinataire ! Au moyen âge, l'image pieuse régnait. La coutume est revenue par les pays anglo-saxons.
Aujourd'hui 3 janvier, nous fêtons les GENEVIEVE, Sainte Genevieve, patronne de Paris, des fabricants de cierges et tapissiers, des bergers, des gendarmes et des policiers.
"Sainte Geneviève ne sort point
Si Saint Marcel ne la rejoint."
(Autrefois, des cortèges accompagnaient le reliquaire de la sainte et celui de Saint Marceau ou Marcel, fêté le 16 janvier, patron du diocèse de Paris.)
"Nuit du nouvel an sereine,
signe d'une année pleine"
Notre dicton catalan :
"vinya pel seu menester,
Podada i cavada amb la lluna de gener."
(La vigne demande à être taillée et bêchée avec la lune de janvier)
1. tessyhen le 03-01-2009 à 18:07:45
Bonne et heureuse année 2009 à toi aussi Marie, ainsi qu'a toute ta famille et à tous tes proches.
Une grosse bise acompagne mes voeux.
2. andalousie le 04-01-2009 à 15:29:23 (site)
A cause de la neige et du mauvais temps, il n'y aura pas de péssèbre demain à Notre Dame du Chateau, tout est annulé, dommage.
Bonne fête à tous les Jean.
Et bon anniversaire à tous ceux qui sont nés ce jour comme :
1571 : Johannes Kepler, astronome.
1822 : Louis Pasteur, chimiste et biologiste.
1902 : Marlène Diétrich, actrice.
1925 : Michel Piccoli, acteur.
1942 : Serge July,journaliste.
1948 : Gérard Depardieu, acteur.
1949 : Paul Personne, chanteur.
1963 : Laurent Romejko, journaliste.
et vous....
"A la saint Jean, se renouvelle l'an"
Notre dicton catalan :
Qui no traballa en tot l'any
Treballa el dia de cap d'any.
(Qui ne travaille de tout l"an, travaille le premier de l'an.)
1. lola66 le 30-12-2008 à 14:10:49 (site)
va voir mon blog il a changer é va dans les 2 pages stp si tu pe
2. andalousie le 31-12-2008 à 08:31:31 (site)
3. andalousie le 01-01-2009 à 00:52:55 (site)
Aujourd'hui 26 décembre, il neige depuis 11 heures sur le Pyrénées Orientales et à Sorède bien sûr.
Oui, je vous ai fait quelques photos, c'est tellement rare et c'est tellement beau.
Bonne fête à tous les Etienne..
avec notre dicton du jour ;
A Saint Etienne, les jours croissent d'une aiguillée de laine.
Les douze jours entre Noël et les Rois, indiquent le temps des douze mois.
Bon anniversaire à ceux qui sont nés ce jour :
1770 : Pierre Cambronne général.
1883 : Maurice Utrillo , peintre.
1893 : Mao Tsé Toung,
1929 : Régine, chanteuse.
1930 : Jean Ferrat, chanteur.
Et notre proverbe catalan :
Pensa en les neus d'antany si cauran enguany.
(Pense aux neiges d'antan, si elle viennent à tomber cette année.)
Una nevada val d'una femada.
(Une chute de neige vaut une fumure)
1. lola66 le 27-12-2008 à 18:49:46 (site)
puré j'pencé pa que tallé métre cette photo de nous. tro bo le criste ennégé bizou é a demain mami.
TU PE ALLER SUR MON BLOG G MI MA MAISON AVEC DE LA NéGE é AUFAITE
Le soir tant attendu est enfin arrivé...Avez vous pensé à cirer vos souliers pour les mettre devant la cheminée ou sous le sapin ?
Je vous souhaite un très bon Noël à tous . Il est bien loin le temps où les enfants trouvaient une orange dans leurs sabots.
Demain, nous vous attendons à Notre Dame du Château, profitez en pour venir voir la crèche et puis pour prendre un petit café avec nous, je vous raconterai une histoire, si vous êtes sages.
Bon NOEL aussi à tous ceux qui sont seuls, je vous embrasse de tout coeur.
Joyeux NOEL à vous, mes amis et si je dois faire un voeu, je souhaiterai que la paix règne dans le monde entier , ce serait possible si les hommes étaient raisonnables.
Le 28 décembre, n'oubliez pas, Péssèbre à Notre Dame du Château, avec nos amis de Cabestany suivi de la messe en catalan célébrée par le Père Trillas.
Notre petit dicton :
A Noël, quand minuit sonnera,
De joie, le mouton bêlera.
Et notre dicton catalan, :
Castanyes de Nadal, saben bé i es parteixen mal.
(Chataignes de Noël, ont bon gou^t et s'ouvrent mal )
et un deuxième que tout le monde connait :
El dia s'allarga :
Per Santa Llucia d'un pas de puça,
Per Nadal d'un pas de Pardal,
Per Sant Estève d'un pas de llebre,
Per l'any nou d'un pas de bou,
I pels reis, boig qui no ho coneix.
(Le jour s'allonge :
Pour Sainte Lucie d'un pas de puce, Pour Noël, d'un pas de moineau,
Pour Saint Etienne d'un pas de lièvre, pour le Nouvel an, d'un pas de boeuf
Et pour les Rois, fou qui ne s'en aperçoit.)
1. tessyhen le 24-12-2008 à 23:08:55
Joyeux Noël à toi Marie, et à tous ceux qui te sont chers.
Commentaires