Sureda fa temps

Des histoires de Sorede dans les pyrénées orientales...

le 21-06-2009 12:54

ET REVOILA LA SAINT JEAN

Nous revoici au solstice d'été, comme le temps a passé vite, vous ne trouvez pas ?
Saint Jean est là, avec sa belle fête, comme tous les ans, feux d'artifice, grillades, bouquets de saint Jean que nous mettrons à la place de l'ancien, sur notre porte.

 


Rude est la montée pour aller au Canigou

 
Aujourd'hui, nous parlerons de "la trovada ", c'est à dire les retrouvailles des villages de catalogne nord et sud.
Elle se passe au Canigou, notre montagne sacrée, chaque village amène son fagot de sarment avec lesquels un feu sera allumé et cette flamme descendra et ira au Castillet, notre "casa pairal". De là partiront toutes  les flammes qui allumeront les feux.

nous y serons bientot
 
Voici la "trovada 2006" au Canigou avec nos sorédiens.
 
 
 
 
 
 
 
Ils sont venus, ils sont tous là
les Sorédiens de "la trobada".
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
On se réconforte un peu mais fait pas chaud.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cabane de berger... en montant au
Canigou.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

  
 
 
 
 
 
 
 
 
Remise du fagot de Sorède, pour l'instant il n'y en a pas beaucoup.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 
 


Commentaires

 

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le 13-06-2009 11:38

JUIN

Juin, du latin Junius,  mois dédié à Junon, déesse de la nature, des femmes et de la jeunesse.

 

Le char de Junon

 

 
 
Calendrier républicain, Messidor, le mois des moissons, commençait le 19 juin.
On y fête la Saint Jean le 24 juin, la saint Pierre le 29 juin et la Saint Antoine de Padoue, aujourd'hui, profitez en si vous avez perdu vos lunettes, vos clés ou tout autre bien,  vous dites : "Saint Antoine de Padoue, vous qui faites trouver tout, faites moi retrouver ....." ou aussi : "Saint Antoine de Padoue, rendez moi ce qui n'est pas à vous." et Le bon Saint Antoine vous aidera c'est sûr. N'oubliez pas de le remercier quand même....
Saint Antoines de Padoue est aussi le patron du Portugal et des faïenciers.
 
A Saint Antoine de Padoue, du temps sec et doux.  
 
Au fait, BONNE FETE ANTOINE.

 
En juin, la durée  des jours augmente de 15 minutes dans le mois.
Au solstice d'été (21 ou22 juin) la journée est la plus longue de l'année (16 heures)
 
En juin trop de pluie,
Le jardinier s'ennuie.
 
Pluie de juin noie les noisettes,
Saint Pierre les rachète.
 
Qui pêche en juin
pêche fretin.
 
Juin bien fleuri,
vrai paradis.

 
Et bien sûr nos proverbes catalans :
 
Al juny. La pluja està lluny.
I, si plou, cada gota ès com el puny.
(En juin la pluie est loin. Et s'il pleut, chaque goutte est comme le poing.)
 
Maig ventos i juny calent,
fan bon vi i bon foment.
(Mai venté et juin chaud, font bon vin et bon froment)
 
Alzina que no floreix pel juny,
Tot l'any el porc en gruny.
(Yeuse qui ne fleurit pas en juin, le porc en grogne toute l'année.)
 
No totes les pagues cauen  cauen pel més de juny.
(On ne règle pas tous ses comptes au mois de juin.)
 

 


Commentaires

 

1. himalaya  le 13-06-2009 à 14:20:16  (site)

13 juin...C'était la grand fête patronale de mon cher village "Port aux Poules". Toute la rue St Antoine où se trouvait le café de mes parents Vicenté et Anica le "CERCLE
L' AMICAL" était en fête...C'était le quartier le plus populaire du village...Souvenirs...Souvenirs. Il faut dire que Vicenté était pour beaucoup à cette inoubliable fête de la St ANTOINE avec sa procession dans le village mais aussi en mer au petit port des 4 fontaines avec tous les pécheurs tous unis pour la procession des bateaux en mer...La St Antoine à Port aux Poules... UNE FETE INEGALABLE...NOUS GARDERONS ce souvenir jusqu'à notre dernière demeure...Bonne fête à tous les Antoine, MAIS ATTENTION. Pour nous les ANTOINE notre fête c'est UNIQUEMENT le 13 juin, c' est SAINT ANTOINE DE PADOUE..."Rendez moi ce qui n'est pas à vous"...
Merci à tous ceux qui me l'ont souhaité, famille et amis...
Antoine Sanchez...smiley_id117076 et

 
 
 
le 08-06-2009 10:45

SAINT MEDARD


Bonne fête à tous les Médard...
 

Saint Médard était évêque de Saint Quentin puis de Noyon, ville où il mourût vers 560.
On dit que, enfant il resta sous la pluie sans être mouillé. Très populaire en tant qu'évêque, il distribuait des aumônes à tous.
Il institua la fête de la rosière qui couronnait la jeune fille la plus vertueuse et la plus belle de la commune.Il est invoqué pour le temps, tout comme notre saint Gaudérique, il est le patron des agriculteurs et des brasseurs.
 

Et voici quelques dictons :
 
Saint Médard, grand pissard fait boire le pauvre homme comme le richard.
 
Quand Saint Médard ouvre les yeux, écoute s'il pleut.
 
 S'il pleut le jour de saint Médard....40 jours bousards.
Planteurs de choux, mangeurs de lard.
La récolte diminue du quart.
 
S'il pleut le jour de saint Médard,il pleut quarante jours plus tard,
A moins que Saint Barnabé (11juin) qui vient par derrière lui coupe le pied.

 
Et nos petits proverbes catalans.....pas de saint Médard.
 
Per sant Benet, el cucut cante tot dret.
(Pour saint Benoît, le coucou chante tout droit) 
 
Per Sant  Bernabé, plante els fesols o fes-ho fer.
(Pour saint Barnabé, plante les haricots ou fais le faire)
 
De prop o de lluny, Corpus al juny.
(De près ou de loin, la fête Dieu en juin.)
 


 
 
le 06-06-2009 09:47

BONNE FETE "MAMANS"


Oui, bonne fête à vous, à nous les mamans.
Je vais laisser parler Jérome, mon père qui perdit sa maman à l'age de trois ans et qui en souffrit toute sa vie.
Je cite ici un passage de ses mémoires et un poème pour les mamans.
 

"Je grandissais entouré de mes parents ; mon père travaillait à la fabrique de fouets et cela en forfait ce qui lui permettait de disposer de sa  personne et d'avoir l'aide de ma mère pour certains travaux faciles.
Je vivais tout le temps dans les copeaux, sous l'établi où je faisais de petites tours avec des morceaux de bois de micocouliers.

 
Je venais d'avoir trois ans le 14 avril, ma mère mourut le 16 mai des suites d'accouchement, emportant avec elle l'enfant qui aurait du être ma soeur.
Je ne comprenais rien à ma nouvelle situation et ce ne fut que bien plus tard que je pus réaliser la disparition de celle qui porte le plus d'affection, étant un produit de sa propre personne. Ce ne fut que quelques jours après que je réclamais celle que je ne devais plus jamais revoir. Pourtant mon désespoir fut atténué grâce à ma grand'mère paternelle qui me prit en charge et qui fut une vrai deuxième maman pour moi.
J'avais perdu l'appétit et je dépérissait dans un grand désespoir et il fallut vraiment un dévouement surhumain de cette sainte femme pour me faire reprendre goût à la vie.
Ma grand'mère "Thérésine" était bien ma seconde maman et celà souvent malgré moi car je n'étais pas bien gouvernable, je le reconnais. Mon esprit plein de caprices, espiègle comme pas un, il fallait souvent employer la manière forte pour me calmer, j'étais vraiment un petit "vaurien" en herbe......"
 

vierge à l'enfant de "Raphaël"
 
 
UNE MAMAN
 
J'avais entendu dire lorsque j'étais enfant,
Et que dans mon esprit dominaient les chimères,
Que le plus beau trésor et même le plus grand,
Etait celui qui se cache dans le coeur d'une mère.
 
Mais je ne doute plus de ce que j'ai ouï dire,
Je veux vous l"exprimer, parler avec faconde,
Que l'être le plus cher et que toujours j'admire
C'est celui qui souffrit en nous mettant au monde.
 
Enfant, respecte la au printemps de ta vie,
Quand elle t'avertit du danger prévisible,
La jeunesse fougueuse très souvent se détruit,
Ecoute ta maman, sois pour elle un disciple.
 
Lorsque tu deviendras à la suite des ans,
L'acteur de ce grand rôle qu'on appelle une mère,
Considère toujours la femme aux cheveux blancs,
Qui te revoit toujours récitant ta prière.
 
Mais si un jour tu t'oublie et change d'attitude,
Tu briseras le coeur de ta douce maman,
Et tu seras indigne dans ton ingratitude,
Mais tu seras pardonné car tu es son enfant.
 
Ce plaidoyer que j'écris, en voici le pourquoi,
N'ayant jamais connu celle qui fut ma mère,
J'avais à peine trois ans quand elle me quitta,
Couchée dans un cercueil que recouvrit la terre.
 
J.  MARGAIL  (28 juillet 1972)
 
Bonne fête encore...à toutes celles qui ont donné le jour, celles qui sont aimées mais aussi celles qui sont oubliées car celà arrive bien souvent...
 


Commentaires

 

1. andalousie  le 06-06-2009 à 21:16:30  (site)

Boinne fète à toi aussi bisou Andalousie
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2. gggg  le 07-06-2009 à 19:34:03

de passage sur ton blog que je decouvres il es superbe cette fete des mere cest elle bien passeé bisous gggg

 
 
 
le 29-05-2009 11:33

J'AI VOULU CE MATIN VOUS APPORTER DES ROSES

 
Quelques petits dictons catalans  aujourd'hui ?
 
Si plou el primer de juny,
El mal temps es lluny.
 
(S'il pleut le premier juin, le mauvais temps est loin.)
 
A l'abril, el blat puja fil a fil ;
Al maig, puja com un faig.
 
(En avril, le blé monte fil à fil ; en mai il monte comme un hêtre)
 
Quan la codonyera floreix i madura,
El dia i la nit son d'una mesura.
 
(Quand le cognassier fleurit et mûrit, le jour et la nuit sont égaux.)

 
LE MOIS DE MAI.
 
Du latin maïus. dédié à Maia, déesse nourricière, fille d'Atlas et mère de Mercure.
Au myen age, mai était consacré à la vierge ; les orfèvres lui offraient des ex-voto et les autels étaient fleuris de blanc.
Prairial, le mois des prairies, commençait vers le 20 mai dans le calendrier républicain.
 

 



 

 
Et quelques petits proverbes sur le mois de mai :
 
En mai fais ce qu'il te plait.
 
Mai fait ou défait.
 
Mariages de mai ne fleurissent jamais.
 
Pluie de mai, vache à lait.
 


Commentaires

 

1. jpp  le 29-05-2009 à 12:09:31

Mai...C'est le mois de Marie...C'et le mois le plus beausmiley_id117725

2. ghis  le 29-05-2009 à 17:39:12

Tout jour aussi beaux marie tons blog kiss

3. andalousie  le 04-06-2009 à 20:45:36  (site)

jolies tes roses Bisou Andalousie

 
 
 
le 21-05-2009 00:00

LAS BOUGUEDERES (les lavandières)

Vous souvenez vous de la "Mère Denis", qui faisait une publicité pour une grande marque de poudre à laver ?
On la voyait en train de laver son linge dans un lavoir et elle finissait toujours par un "C'est bien vrai çà" .
Les lavandières de Sorède n'avaient pas de lavoir à l'époque,et encore moins de machines à laver...La lessive se faisait "au rec Mayral" ou tout simplement à la rivière.
 
 las bouguedères

Je me souviens que chaque ménagère avait son caillou, plat sur le dessus, elles posaient leur "caisse à laver " que Michel le menuisier avait fabriquée, quelques copeaux recouverts d'un chiffon à l'intérieur afin d'avoir moins mal aux genoux , un battoir à la main et un gros savon de Marseille, c'est ainsi que l'on lavait le linge autrefois.
Elles se retrouvaient à plusieurs, discuter faisait passer le temps et en hiver elles sentaient peut  être moins l'eau glacée engourdir leurs pauvres mains. Travail pénible mais accompli toujours avec bonne humeur, bien sûr on y racontait quelques cancans mais ce n'était jamais méchant.

 
On faisait aussi la grande lessive c'est à dire des draps de lits qui n'avaient pas la finesse de ceux d'aujourd'hui.
Grosse toile blanche que l'on faisait bouillir dans une lessiveuse avec de la cendre, on n'en changeait pas tous les jours ni même toutes les semaines. Aprés avoir bouilli, les draps étaient rincés à la rivière puis étendus sur l'herbe...Le soir quand ils étaient secs, elles se mettaient à deux pour les plier et elles les rangeaient dans les armoires où ça sentait bon la lavande.
La vie des femmes a bien changé, heureusement, machines à laver le linge, machine à laver la vaisselle, réfrigérateurs,  plaques électriques, micro ondes, et tout le confort moderne....Comme la Mère Denis, nous pouvons dire "C'est bien vrai çà".....

 
 


 
 
le 11-05-2009 14:16

INSOMNIES (le chant du rossignol)

L'insomnie, vous connaissez ? oui bien sûr comme tout le monde....On se couche, on essaie de dormir, on se tourne et retourne et tous ces petits soucis qui remontent à la surface, petits soucis qui grossissent, grossissent  de minute en minute, des soucis qui vus le lendemain au réveil redeviennent des petits soucis.
 

 
Une nuit, j'étais là à repasser ma journée, à penser à tous mes petits problèmes qui devenaient de plus en plus gros, quand une douce mélodie se fit entendre...Je dors la fenêtre ouverte, il fait tellement beau, c'était le chant du rossignol et dans le silence de la nuit, cela devint une sérénade. Quelle heure était-il ? je ne sais plus mais je me mis à écouter ce chant mélodieux et mes soucis disparurent comme par enchantement.
Comment un oisau si petit, si modeste, peut-il nous donner un chant aussi beau ?
 Au fait connaissez vous la légende du rossignol ? savez vous pourquoi il chante la nuit ?
 

 
C'était il y a très très longtemps, le rossignol ne chantait que le jour, comme tous les autres oisaux, la nuit il dormait dans les ceps de vigne et vous savez très bien que la vigne  a des vrilles. Donc un soir notre oiseau s'était endormi et pendant la nuit les vrilles de la vigne se mirent à pousser et à s'entortiller dans les petites pattes  fines du rossignol...Le matin, stupeur ! l'oiseau n'a pas pu s'envoler et il eut beaucoup de mal à défaire les vrilles.

 
Depuis ce soir là, il ne dormit plus la nuit et pour se tenir éveillé il chanta, chanta et chante encore au printemps.
Voilà la joile légende du rossignol et savez vous que Beethoven a immortalisé son chant dans "la symphonie pastorale" ?
Et vous savez quoi ? je me suis endormie au chant du rossignol.....Le matin quand je me suis levée j'ai écouté une autre mélodie, celle d'"el cant dels oceills" du grand Pau Casals, une merveille. Rien de tel pour partir d'un bon pied et pour être de bonne humeur toute la journée.

 
 


Commentaires

 

1. tessyhen  le 11-05-2009 à 14:30:52

Toujours aussi belles les pages de ton blog. Je te souhaite de ne connaître que des nuits aussi douces que celle bercée par le chant du rossignol.

Bisous Marie

 
 
 
le 05-05-2009 10:06

LES BOTTES DE MONSIEUR LLINAS

Petite histoire drôle mais véridique.
 
(Petite histoire du passé que j'ai trouvée dans les cahiers de Jérome)
 
"L'histoire dont je vais vous parler est arrivée aprés le règne de Napoléon 3, dans les  années 1880.
Il existait à cette époque un sport qui nous venait du pays Basque et qui se pratique encore de nos jours , c'est "la pelote basque, "la pelotade ou pilotade"
Des groupes pratiquant ce jeu s'étaient formés dans chaque village et bien entendu à Sorède. Dans notre localité il y avait même un fabricant de ces balles ou "pelotes", c'était une certain Daniel, ce travail était rentable puisque il lui permettait de vivre  avec sa famille, car il avait aussi une clientèle dans les villages voisins.
Ce jeu était pour certains privilégiés l'occasion de faire même des déplacements à cheval, contre les équipes des alentour, les autres se contentaient de faire leur partie de "pelote" sur le mur fronton de notre église et cela bien entendu aprés les vèpres du dimanche.

 
Parmi les jeunes privilégiés se trouvait le nommé "Llinas", un bon pratiquant de ce jeu qui ce dimanche là se préparait pour une rencontre sur le fronton des anciens remparts de Palau.
Pour celà, il avait fait faire sur mesure une paire de bottes par le "maitre en la matière" Bapot.
Le dimanche matin, aprés la sortie de la messe, notre "pelotaire" se rend chez le bottier, il chausse les luisantes bottes qui complèteraient bien avec sa cravache de micocoulier le fringant cavalier qu'il était.
Le voici donc parti en direction de la route d'Argelès pour faire un petit essayage du travail du Maître mais il avait à peine parcouru trois cent mètres que le talon d'une chaussure s'arrache... quelle déception!!Une paire de bottes que l'on aurait jugé inusables, mais que faire ?  L'homme ramasse son talon et revient en boitillant mais aussi désapointé retrouver le savetier.
"Votre travail a été de courte durée monsieur Bapot, je ne suis pas allé bien loin."
La réponse du (pagot) fut vite trouvée et cela sans réfléchir, c'était celle qui était rituelle pour les clients qui eux, lui rapportaient des chaussures usagées en réparation.
"Ah!  Monsieur Llinas, il faut dire une chose tout de même, ces bottes ne pouvaient pas durer toute votre vie....""
Et voilà pourquoi dans notre petit coin d'Albères, lorsque les chaussures ne font pas un usage normal on a l'habitude de dire "Fan com les botas d'en Llinas, no podian durar tota la vida", ce qui veut dire "Elles font  comme les bottes de Llinas, elle ne pouvaient pas durer toute la vie"
D'accord mais tout de même.....
 


 
 
le 28-04-2009 00:02

LES TRABUCAYRES

Sur la route du Perthus, à l'embranchement qui va à Maureillas, il y avait un vieux chêne que l'on appelait "Le chêne des Trabucayres". Cet arbre servait de cachette pour les armes des célèbres bandits des grands chemins de si mauvaise réputation.

Mais qui étaient ils ces hommes et pourquoi les appelait-on ainsi ? Ils étaient treize et trois complices, leur chef Jean  Simon (dit Tocabens) n'avait que 25 ans, on les appelait ainsi à cause de l'arme qu'ils avaient "le trabouc" genre de fusil au canon évasé.

 

Leur histoire se situe entre 1840 et 1846 , leurs crimes furent atroces, ils attaquaient les dilligences,  rançonnaient, torturaient, tuaient ,le dernier fut un enfant , le jeune Jean  Massot.

Si je vous parle d'eux c'est que mon arrière arrière grand père "Abdon Barcelo" fut témoin à leur procés.A ce moment là, la famille habitait un mas près de "Las Illas" et Il raconte qu'une nuit, il reçut la visite de Tocabens, le chef et d'une partie de la bande  qui lui dit " Barcelo, nous passerons la nuit chez toi et maintenant méfie toi, mais si tout va bien tu auras une bonne récompence."

Barcelo prit le risque et alla à Maureillas pour avertir les forces de police qui traquaient la bande, il remonta avec quelques soldats mais les trabucayres étaient déjà loin.

Ils avaient laissé un message sur la porte : "Barcelo, tu as signé aujourd'hui ton arrêt de mort, j'aurais ta peau."

Heureusement, peu de temps aprés les trabucayres étaient arretés, jugés et condamnés à mort.

Comme ils avaient encore des complices en liberté, la famille Barcelo déménagea et partit pour

le mas Barde, à La Pave, près de Sorède. 

 

Chanson populaire sur les trabucaires(cliquer sur l'image pour l'agrandir) 

 

 

 

 

 

Une partie de la bande fut éxécutée à Perpignan, au pied de la citadelle, Simon et Sagal furent exécutés à Céret le 26  juin 1846. D'aprés certains près de 20000 personnes, hommes femmes et même des enfants assistèrent à l'exécution; pour la petite histoire, on mettait les enfants devant afin qu'ils se souviennent et pour qu'il n'oublient jamais ils recevaient en plus une paire de gifles de la part de leurs parents. Mon arrière grand mère "La Téresine"reçut tout commes les autres juste au moment où le couperet tombait et elle s'en souvint jusqu'à sa mort.

 


Commentaires

 

1. Babethnevousdecevrapass  le 28-04-2009 à 08:09:43  (site)

Bonjour et bonne journée
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le 24-04-2009 15:48

LE CHRIST DES MISSIONS

Oui, bien sûr à Sorède, tout le monde connait "La place du Christ" mais connaissez vous son histoire ?

C'est en 1893 que ce Christ des Missions fut placé à l'embranchement des chemins de Notre Dame du Château et de la rue du Veïnat par la population de Sorède.

Le terrain était une propriété de Madame Marie Falguère qui en fit don à la commune afin d'y mettre la croix.

 

Comme on peut la voir sur cette vielle carte postale (agrandir en cliquant dessus) (entourée) la première croix était en bois et elle fut détruite par un ouragan.

En 1913 elle fut remplacée par celle qui existe toujours et qui j'espère restera encore longtemps. 

Marie Falguère qui fit don du terrain.

 

 

Cette photo date des années 50 je pense, il n'y a aucune construction. A l'arrière plan on peut voir les voitures de l'époque sur le terrain derrière le Christ qui servait de terrain de boules et de jeu.

Tout a bien changé non ? 

 

 

 

 

et voici le Christ tel qu 'il est aujourd'hui .(Photos faites aujourd'hui vendredi 24 avril par A.Sanchez)

 


Commentaires

 

1. ElsaM  le 21-04-2013 à 12:33:35

Très bon photographe !

 
 
 
le 13-04-2009 21:09

OMELETTE PASCALE A NOTRE DAME DU CHATEAU

Après un début de matinée maussade, le temps s'est éclairci et vers 14 heures, un beau soleil brillait sur la place de Notre Dame du Château.

 

Belle messe de Paques, célébrée par le Père Guillaume et le Père Michel devant une assistance recueillie, à la fin de la messe, les chanteurs de Goig ont interprété ce chant une dernière fois. Pour le reste, je pense que les photos vous raconteront cette magnifique journée du lundi de Paques.

l'assistance écoute les dernirs couplets des goigs.

 

 

 

Sur la tribune, les goixaires s'en donnent à coeur joie.

 

Dedans ou dehors l'omelette est partagée.

 

 

 

 

Et voilà des omelettes bien cuites ou baveuses suivant le goût.

 

 

Omelette ou saucisse ?

 

 

Et comme tout finit par une sardane, la voilà....

 

Le père Guillaume et le Père Michel

 

Encore une sardane

 

 

Et on applaudit bien fort...

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. likilove  le 22-04-2009 à 11:22:45  (site)

humm!! des bonnes sossices doré!!

 
 
 
le 11-04-2009 19:19

GOIGS DELS OUS (suite2)

Sorède s'étant beaucoup agrandi, il n'était pas possible pour les chanteurs de faire tout en un soir, ils ont fait les écarts (Vallée Heureuse, Lavail et certains quartiers) et le samedi ils ont fait le centre du village.

Voici quelques photos du départ à la rue de la Gabarre

 

 

On se prépareà partir.

 

Roger donne des directives.

 

Allons remplir les paniers.

 

 

 

 

Pleuvra ou pleuvra pas ?

 

 

Tout le monde est assis ?

 

 

Et c'est parti, tenez vous bien!!!!

  

Pasques florides ne seu trigat d'arriba

Vos asparavan per vos sentir à cantar.

 

(Pâques fleuries, vous avez tardé d'arriver, nous vous attendions pour vous entendre chanter)

 

Bonnes et joyeuses Pâques à tous et à lundi à Notre Dame du Château pour le partage de l'omelette.

L'an dernier près de 900 oeufs ont été récoltés, le record sera-t-il battu cette année ?

 


 
 
le 10-04-2009 00:01

GOIGS DELS OUS (suite)

Vers la fin des années 50, le comité des fêtes de l'époque, dont le président était Jérome Margail, renoua avec la tradition du "goig dels ous". C'est Monsieur Tronyo, qui était cafetier au café des sports qui  fit répéter les chanteurs et tant bien que mal les premiers "goixaires" passèrent dans les rues et remplirent leur "cistelle".

Il y eut beaucoup de dons en charcuterie, oeufs, vin,  gâteaux et aussi argent, bien sûr on mangea l'omelette pascale le lundi de Pâques mais le comité partagea le reste avec les jeunes militaires de Sorède partis en Algérie ou restés en France.

Ce fut une bien bonne surprise pour eux de recevoir ce colis venant du pays et je pense que plusieurs d'entre eux ont versé une petite larme en le déballant.

La tradition dure encore depuis ce temps, tous les ans, le samedi saint, nous avons droit à notre sérénade et c'est vraiment formidable, il faut expliquer parfois aux nouveaux habitants le pourquoi de ce chant et chacun donne de bon coeur.

C'est le lundi de Pâques, à Notre Dame du Château qu'a lieu le partage de l'omelette pascale, tous les sorédiens y sont invités, nous en reparlerons...

 

 Arrivée des "goixaires" devant chez nous.

 

A la vostre porte en sem (2f)

Sem per darbos alegria (2f)

Si vetlleu o si dormiu (2f)

Si vetlleu jo m'esterie

Si dormiu jo m'en irie.

 

Nous avons droit à l'aubade, merci les amis...

 

(Nous sommes à votre porte, nous somme là pour vous donner la joie. Si vous veillez ou si vous dormez,

si vous veillez, je resterais, si vous dormez, je m'en irais.)  

 


Commentaires

 

1. himalaya  le 10-04-2009 à 10:39:03  (site)

Après avoir visité les écarts dont le hameau de Lavall jeudi, les bénévoles des "goig dels ous" reprendront samedi après midi la suite de la tournée au centre du village. Quelques photos illustreront encore cette tradition...smiley_id117184

2. MB  le 11-04-2009 à 15:49:46

Dommage, j'attendais la recette de l'omelette pascale!!

 
 
 
le 07-04-2009 16:45

GOIGS D'ELS OUS (cantique des oeufs) Les origines.

Il est  une tradition, en pays catalan, qui consiste, le samedi avant Pâques, de passer dans les rues des villes ou villages en chantant "le goigs dels ous". Certains portent un grand panier '(cisteille) où les gens déposent des victuailles (charcuteries) et surtout des oeufs et de bonnes bouteilles.

Jérôme nous explique les origines de cette tradition qui nous vient de la nuit des temps.

 

"Dès le quatrième siècle les chrétiens mangèrent des oeuf et de volailles en carême ces derniers étant considérés comme des aliments maigres. Ils furent ensuite interdits jusqu'au 15ème siècle. Il se produisait à ce moment là une grande réserve d'oeufs et c'est là que naquit cette tradition qui se greffa à chaque fin de carême : Le samedi avant Pâques, les étudiants d'abord puis tous les jeunes gens s'assemblaient sur les places publiques dès que la nuit tombait, et là, au son des tambours et sonnettes, précédés de burlesques étendards, ils se rendaient à la porte des églises où ils étaient reçus par le clergé et aussitôt chantaient le chant des laudes.

Après quoi, ils se rendaient dans les rues pour la récolte des oeufs, cette quête était toujours accompagnée par des chants de Pâque. Dans les grandes villes et surtout à Paris ils étaient suivis pour leur sécurité par dix archers, une pique et une arquebuse. C'étaient souvent de grandes quantités d'oeufs qui étaient récoltés et distribués ensuite dans les hospices mais aussi devant les églises le matin de Pâques après les avoir coloriés de préférence en rouge.

 

Chez nous, on chante le cantique des oeufs "Goigs dels ous"" dans la nuit du samedi saint. Ce "goig" est en deux parties, la première dédiée à la vierge del Mont ou du monde, donc chant religieux, la seconde partie est un chant d'allégresse qui annonce la fin du carême.

A Sorède les chants étaient accompagnés par un instrument venant de l'invasion arabe, "la gratlla" de sonorité très aigue. Nos meilleurs joueurs de gratlla furent " Baldiri en Chill" puis Jean Bès ou "Jan d'Ourbou", le dernier fut le berger "Benture"  que découvrit notre regretté poète catalan Joan Sébastia Pons. 

 

Bentoure le joueur de gratlle

 


 
 
 

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