Bonjour à vous tous, il fait froid ? normal nous sommes fin novembre et demain, premier décembre.Avant hier il a neigé sur le Pic Neulos, c'était très beau, quant à notre Canigou, montagne sacrée des catalans alors là il est splendide. Il a mis son beau capuchon d'hiver, Antoine vous a fait quelques photos.
Ce vieux moulin à huile de Sorède, je l'ai vu fonctionner dans mon enfance et je garde un souvenir de ce pauvre mulet attelé à la roue, les yeux bandés et qui tournait, tournait sans fin, la grande meule écrasant les olives. Je garde aussi le souvenir de cette odeur d'huile d'olives, forte que je ne retrouve plus aujourd'hui.
Avant 1956, Sorède était entouré d'oliviers, presque toutes les familles possédaient une ou deux olivettes que l'on entretenait afin d'avoir de l'huile pour l'année.
Et voilà, le fête est terminée, faut reprendre la vie de tous les jours...Bientôt Noël avec toutes ses lumières, ses vitrines attirantes, ses repas en famille, l'émerveillement des tout petits a la vue du père Noël...
Quand on regarde le calendrier de postes on lit : 17 novembre, Sainte Elisabeth. Pourtant le 17 novembre a toujours été pour nous, la Saint Assiscle et Sainte Victoire. En effet, Assiscle et Victoire sont les saints patrons de Sorède. Nous ne pouvons pas comparer les fêtes d'aujourd'hui aux fêtes d'autrefois bien sur mais je pense que le comité d'animation fait tout son possible pour marquer cette date.
le courrier des soldats.
J'espère que ces quelques cartes vous plairont, elles amenaient un peu de douceur dans les terribles journées de nos jeunes poilus.
sOIXANTE SIX, ils sont 66 sur une population de 1200 habitants environ à avoir quitté leur village, leurs parents, leur femme, leurs enfants, leur famille.....et ils ne sont jamais revenus, MORTS AU CHAMP D'HONNEUR. Ils avaient 20, 25, 30 ans, leur nom est inscrit à tout jamais sur le monument aux morts, morts pour qui ? pour quoi ? pour nous, pour notre liberté à tous. Il y eut plus de 12 millions de morts, maudite soit la guerre...
"Nous voici donc maintenant aux dernières semaines de la guerre. Les Allemand étaient bousculés partout par les armées alliées et malgré cela le village vivait dans cette peur des mauvaises nouvelles en l'occurrence la dépêche annonçant la mort d'un enfant de Sorède. Le dernier fut le pauvre Jean Barrère.
c'est toujours J. Margail qui vous donne ses souvenirs d'enfance de la guerre de 14/18, comment un enfant avait vécu cette terrible période.
Bientôt le 11 novembre, J'ai trouvé dans les écrits de Jérome Margail le souvenir de cette déclaration de guerre et comment les enfants de l'époque avaient vécu ces tristes années. La libération enfin, au bout de cinquante et un mois et onze jours, tous ces morts, toute cette misère, enfin la paix était là...