Sureda fa temps

Des histoires de Sorede dans les pyrénées orientales...

le 20-10-2008 17:02

CHAMPIGNONS

Vous sentez cette bonne odeur de cèpes tout frais cueillis ? Humm! et bien c'était hier à Sorède la onzième édition des journées mycologiques.

verification des spèces

 

Comme chaque année, on disait, "On n'en trouvera pas, il n'a pas assez plu, il n'y aura rien à l'exposition"

et comme chaque année une grande quantité  de champignons est exposée.

 

exposition

En effet, plus de 150 espèces ont été récoltées par les cueilleurs : chanterelles, coprins chevelus, amanites, pleurotes, lépiotes, et les fameux cèpes de Bordeaux etc....il y en avait pour tous les goûts, enfin pas pour la dégustation  bien sur.

 

pendant la conférence

Le champignon  le plus spectaculaire  a été amené par Monsieur Cellier  de Laroque des Albères c' était un magnifique" grifosa frondosa."

le champignon le plus spectaculaire

Il a fait beau, il a fait chaud , journée réussie à la grande satisfaction des organisateurs.

Non pas de champignons au repas ce soir.... 

 

l’équipe des organisateursphotos Antoine Sanchez

 

 


Commentaires

 

1. gaby-adn-7102  le 20-10-2008 à 17:10:30  (site)

bonjours!!
par chez moi les cèpes étaient pas très nombreux,peux-être 1kg5 que nous avons ramassé
a bientot et bonne semaine

2. andalousie  le 21-10-2008 à 05:58:37  (site)

Bonjour,que de champignons.J'en ai fait cuire dimanche,mais certainement pas aussi bon que cette cueillette. Ils venaient du marché.Bisou
Andalousie
Hebergeur d'images

3. andalousie  le 22-10-2008 à 08:28:33  (site)

Bonjour,toujours dans les champignons? Amitié
Hebergeur d'images

 
 
 
le 15-10-2008 17:30

LES FEUILLES MORTES

Octobre, le mois des feuilles, mais non pas les feuilles d'impôts (berrrr) des feuilles mortes, celles qui tombent emportées par le vent. C'est un vrai tapis chez moi, micocouliers, chênes, châtaigniers, et ça s'entasse...

Tout ça pour vous parler de cette belle chanson de Yves Montant "Les feuilles mortes", vous connaissez ?

 

Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes

Des jours heureux ou nous étions amis,

En ce temps là la vie était plus belle

Et le soleil plus brillant qu'aujourd'hui

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Les souvenirs et les regrets aussi

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

Les souvenirs et les regrets aussi.

Et le vent du nord les emporte

Dans la nuit froide de l'oublie

Tu vois je n'ai pas oublié

La chanson que tu me chantais...

C'est une chanson qui nous ressemble

Toi qui m'aimais et je t'aimais

Nous vivions tous les deux ensemble,

Moi qui t'aimais toi qui m'aimais..

Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,

Tout doucement sans faire de bruit,

Et la mer efface sur le sable

Les pas des amants désunis....

Lalalala....

 

Vous aimez ? moi j'adore l'écouter et aussi la chanter, elle est si belle...

Au fait vous venez m'aider à les ramasser mes feuilles ?  pour les autres feuilles, on verra plus tard...

photos  : Antoine Sanchez

 


Commentaires

 

1. tessyhen  le 16-10-2008 à 21:53:55

Ce n'est pas "que d'eau, que d'eau" mais que de feuilles ! ! !
Pour ce qui est de les ramasser, je recrute moi aussi bien volontiers. Mais ce n'est que la rançon des ombrages que nous apprécions l'été. Il faut toujours un revers à la feuille (pardon, à la médaille)

Bisou Marie

2. andalousie  le 18-10-2008 à 20:13:11  (site)

coucou,.Pour répondre à ta question:je n'ai absolument rien d'une "andalouse" je suis blonde aux yeux bleu.Mais j'aimais beaucoup Luis Mariano.c'est pour cela que j'ai choisie Andalousie,et en plus l'Andalousie est une jolie contrée d'après les images que j'en vois.Et j'aime aussi sa consonance.Bisou

3. andalousie  le 19-10-2008 à 10:01:44  (site)

Hebergeur d'images

4. andalousie  le 20-10-2008 à 01:23:54  (site)

Bonjour,il est trèstot maisjene fais que passer.Je dépose mon com' en douceur et je retourne dans les bras de"Morphée,en espérant qu'ilva accepter que je fermeles yeux et melaisser faire de beaux rêves.J'aimerai moi aussi aller me recueillir sur la tombe de Luis Mariano.Et en profiter pour visiter un peu l'Espagne.L'Andalousie Séville Des nomsqui font réver.Bisou passes une très bonne journée

5. freedo  le 01-11-2008 à 19:12:41  (site)

mami tu travail!!!

marine

6. lacry  le 11-08-2009 à 14:42:00

Marie , si on était pas si éloigné l'un de l'autre , je te laisserais jamis faire ce que tu fais en ce moment sur la photo toute seule, mon coeur ne le supporterait pas te voir te bagarrer avec ces milliers de feuilles.
Mais hélas!!!
Bisous à toi.
Lacry

 
 
 
le 09-10-2008 15:01

LE TASSIO (rivière de Sorède)

Il est un lieu à Sorède  où tous les enfants d'hier, d'aujourd'hui et de demain, ont aimé, aiment  et aimeront jouer, c'est la rivière du village, "Le Tassio" qui résulte du confluent de "Les Moixoses" et du "correc de la font de l'Orry". Passant par "La vallée Heureuse", aprés le barrage, elle coule dans une gorge étroite, passe par "la fontaine minérale" et débouche dans la plaine à hauteur du mas Sola  et du moulin Félix. Aprés avoir traversé le village, elle passe à Saint André où elle prend le nom de "Riberette" et va se jeter dans la Méditerranée, tout près du bocal du Tech à Argelès.

le Tassio

Enfants, nous allions pêcher dans son eau claire de minuscules poissons que l'on mettait dans une bassine et que nous rejetions aprés. Parfois, les gros rochers devenaient des châteaux et nous étions des rois, des reines ou de simples serviteurs, suivant notre humeur, il est vrai que j'avais beaucoup d'imagination....C'est là que j'ai eu ma première piqûre de guêpe, je m'en souviens encore des cris que j'ai poussés. Nous revenions chez nous, crottés, mouillés parfois écorchés mais heureux d'avoir sauté de rochers en rochers.

En été, elle coule paisible, tranquille à travers les micocouliers, autrefois on y trouvait même des écrevisses et je peux vous dire que je ne l'ai jamais vue à sec.

la crue e

En période de crue par contre, elle devient un vrai torrent emportant tout sur son passage, terre, arbres et rochers, elle devient alors le spectacle du village, sous leurs parapluies, les sorédiens vont la voir  dévaler vers la mer dans un bruit assourdissant.

Voici quelques années, on a fait des enrochements pour soutenir les berges, on a coupé des arbres  donnant au Tassio un autre aspect, c'est le progrès....

 


Commentaires

 

1. Jakin  le 09-10-2008 à 15:49:09  (site)

en surfant j'ai découvert ce blog qui m'a fait découvrir une région que je ne connais pas...
Jakin, smiley_id210602

2. rimesoudeprime  le 09-10-2008 à 16:14:56  (site)

si tu aimes les poémes,fait passer l'adresse de mon blog.
merci d'avance.

3. yeuxdesaintelucie66  le 09-10-2008 à 18:13:54

Bonjour ,
Si vous désirez acquérir des yeux de Sainte-Lucie , porte-bonheur Catalan , n’hésitez pas à consulter mon blog « http://yeuxdesaintelucie66.vefblog.net/ » ; les coquillages sont magnifiques.

Yeuxdesaintelucie66

4. andalousie  le 10-10-2008 à 22:59:36  (site)

heberge par rapidechange

5. freedo  le 01-11-2008 à 19:13:29  (site)

c bo!!!

marine

 
 
 
le 06-10-2008 14:23

CHANSON D'AUTOMNE

Je ne sais pas trop pourquoi dès qu(arrive le mois d'octobre, quand les premières feuilles commencent à tomber, j'éprouve une certaine tristesse, une certaine nostalgie....Les jours raccourcissent, la fraîcheur envahit nos maisons,  c'est l'éternel recommencement des saisons, je me récite cette merveilleuse poésie, "Chanson d'automne" de Paul Verlaine.

Les sanglots longs des violons de l'automne

Bercent mon coeur d'une langueur monotone.

Tout suffoquant et blême quand sonne l'heure

Je me souviens des jours anciens et je pleure.

Et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte

De-çà de-là pareil à la feuille morte.

.

 

Merveilleux poème que j'ai appris voici bien longtemps et qui m'est resté en mémoire depuis. Merveilleux poète aussi que Paul Verlaine, le plus grand à mon avis.

 


Commentaires

 

1. tessyhen  le 06-10-2008 à 21:12:56

Magnifique poème effectivement. Mais l'automne a aussi ses charmes et de belles couleurs. Dommage qu'il soit l'annonciateur d'une saison que nous apprécions de moins en moins avec l'age: l'hiver. Que ne pouvons nous pas faire comme certains de nos congénères mammifères, nous endormir avec la chute des feuilles et nous réveiller à l'apparition des premiers bougeons???
C'était la minute de nostalgie ! ! !
Bisou Marie

2. JonBonJovi  le 07-10-2008 à 11:08:20  (site)

Je découvre ton joli blog grace à la photo du jour.......mé félicitations......bonne continuation à toi.........et bonne journée, amitié !

3. Jakin  le 07-10-2008 à 12:13:18  (site)

Compliments pour la photo du jour...et aussi un Blog ou l'on fait des découvertes intéressantes....
Armand, smiley_id210602

4. andalousie  le 07-10-2008 à 20:15:07  (site)

Bravo pour la photo du jour.Ce qui me permet de découvrir un nouveau blog.Merci pour ce passage "Des sanglots longs des violons" de Paul VerlaineC'est un morceau de choix Amitié Andalousie

5. calie  le 07-10-2008 à 22:48:48  (site)

Bravo pour la photo du jour !
Bonne soirée

 
 
 
le 02-10-2008 10:43

AUTREFOIS, LE PRESSURAGE

Ceci est une petite anecdote que Jerome Margail a recueillie dans ses cahiers, histoire vraie bien sur et d'une autre époque, jugez en plutôt.

 

"Chaque année en octobre nous organisions une équipe de trois hommes qui passait dans les rues du village pour faire le pressurage des petits récoltants de vin, ce qui était leur consommation de l'année.  Notre équipe se composait du Père Grégoire qui était le chef, Quimet âgé de 25 ans et moi même le plus jeune 18 ans.

 

Ce jour là  Pierre x. nous demanda de pressurer sa vendange, ce qui fit réfléchir notre chef Grégoire. Il accepta tout de même en nous interdisant surtout de ne pas pénétrer dans la cuve. Il faut dire qu'il avait des doutes sur la propreté de cette vendange, il insista encore une fois en disant "surtout, ne pénétrez pas dans la cuve, ce serait une imprudence."

Comme notre chef était en train d'équilibrer le pressoir après avoir soutiré le vin du grand fut, notre quimet ne put résister à l'idée de rentre dans la cuve, il en avait tellement l'habitude et puis, on irait plus vite pour en enlever le marc.

Les doutes qu'avait eu Grégoire s'avérèrent fondés, car aussitôt à l'intérieur du récipient on entendit une plainte suivie d'un choc, le pauvre Quimet s'était évanoui et nous le retirâmes avec difficulté de sa critique position. Quand il reprit connaissance, le père Grégoire le sermonnât de ne pas avoir écouté ses conseils.

Voici le fin mot , si l'on peut dire de l'énigme....La dite cuve se trouvait sous l'escalier allant au logement de Pierre X. , cet escalier avait des marches ouvertes dans la partie contraire à son utilisation ce qui faisait un vide qui donnait directement sur la cuve.

Le fils de Pierre, un peu simplet avait trouvé une façon reposante pour faire ses besoins naturels assis sur la marche , à l'endroit de l'ouverture supérieure de la cuve en fermentation, vous pouvez imaginer ce qui se produisit avec ce drôle de mélange.

Inutile de vous dire que l'appréhension du père Grégoire était bonne et son insistance pour nous interdire de rentrer dans la cuve et de ne pas boire du vin nouveau....ce n'était pas du pipi d'ange des vins de Banyuls.

 

Bien entendu le marc ne fut pas pressuré et après un bon nettoyage de tous les outils, nous partîmes pour des caves plus saines."

 

Comme je vous disais, petite anecdote d'un autre temps qui peut nous faire sourire, a bientôt pour autre histoire.

 


Commentaires

 

1. caverne-aux-gifs  le 02-10-2008 à 11:37:53  (site)

salut chui nouveau sur vef et j'aimerai ke tu passe faire un tour sur mon blog et ke tu me dise se ke ten pense!!
et j'en profite pour te dire ke ton blog est genial!!! et bonne contination pour la suit ^^ amitié

2. tessyhen  le 02-10-2008 à 22:32:44

Une cuvée assez spéciale, la réserve du patron (ou de son fils) ! ! !

Bisou

 
 
 
le 30-09-2008 14:22

LA CHANSON DES VIEUX PRESSOIRS

Adieu paniers, les vendanges sont faites...

Ceci est un article que j'avais rédigé dans le journal l'Indépendant en octobre 1995.  "Le chant des vieux pressoirs" je le recopie pour vous aujourd'hui je joins une vieille  photo d'époque 1918 prise au mas Pissera (domaine Sainte Hélène)

Pendant la guerre de 14-18, les hommes étant mobilisés, les femmes aidaient au pressurage des raisins avec le "non mobilisables".

 

"Quand nos belles Albères prenaient leur teinte fauve, quand les vignes dépouillées de leurs grappes commençaient à rougir, débutait alors dans certains quartiers la chanson des pressoirs.

C'était tout d'abord un "clic clac " rapide et joyeux, la petite barre maniée par un homme, succédait ensuite le "clic...clac"un peu plus lent, plus monotone de la grande barre menée par quatre hommes qui ne ménageaient en aucun cas leurs communs efforts.

Le jus coulait à flots dans la comporte en bois et presque comme par enchantement dans le village se répandait cette odeur du marc appréciée des villageois. Le pressurage s'effectuait en s'entraidant entre amis et petits propriétaires. Le travail terminé chez l'un, commençait chez un autre, parfois en plein air on déplaçait le pressoir avec un cheval ou poussé par les hommes.

Le succulent jus mis en cuve se dégustait avec les premières châtaignes.

Où sont passés ces vieux pressoirs ? certains dorment au fond d'une cave, d'autres trônent devant une cave coopérative ornés de fleurs, d'autres encore sont morts à tout jamais, victimes du progrès. "

 

Sur la photo nous voyons Michel Jarlé, Jérôme Margail, Jacques Margail, Jean Rebuget, et Gégé Andreu.

Le 29 octobre, pour sa fête, Michel amenait un petit apéritif, Le lendemain pour la Saint Jérôme, mon père en faisait autant et l'on trinquait à la fin du pressurage.

 


Commentaires

 

1. andalousie  le 13-10-2008 à 00:34:45  (site)

ssesune bonne semaine bisou
Andalousie
Cliquez ici pour voir mon image

2. bernardo  le 12-09-2011 à 12:39:49

le mas pissera
une bonne partie de ma petite enfance , mes freres joseph et pierre y sont nés. c'etait une tres belle proprieté .papa faro y a travaillé de nombreuses années.

 
 
 
le 29-09-2008 16:38

LES RUES DE MON VILLAGE (suite et fin)

Pas trop fatigués les amis, prêts  pour la fin de la visite ?  C'est parti...

 

La rue du Campet, gardien du blason de Sorède

Avec le chêne liège de Mathieu, né de la "Surerède"

 On l'appelle la rue du Campet parce qu'il y avait de petits champs aux alentours, "camp" en catalan signifie champ, petit champs, campet.  On peut y voir aussi un beau chêne liège devant la maison Tisané, peut être un dernier vestige du passé d'où Sorède tire son nom "lieu de chênes liège"

rue du Veïnat et le Christ

 

Passant tout près d'un Christ, c'est le Veïnat de "la patane"

Qui a aussi sa légende d'un pari savoureux...

Rue du Veïnat, ma rue, c'est là que j'habite. Il y a une certaine légende d'une femme surnommée "la patane"(la pomme de terre en français) je sais ce n'est pas trop élégant. Cette femme donc aimait rire et un jour elle fit le pari qu'elle traverserait le café du village ou les hommes jouaient aux cartes, complètement nue et que personne ne la verrait.Pari tenu il y avait foule ce soir là au café, vous pensez, ces messieurs ne s'étaient pas fait prier.Donc à dix heures la Patane se déshabilla dans un petit réduit et d'accord avec des amies qui éteignirent toutes les lumières elle traversa la salle nue, sur les tables du café et  bien sûr personne ne la vit.

Pari gagné.

 

la Passerelle

Pour terminer nous dirons que deux moulins bien perchés

gardaient le village de la faim grâce au blé moulu.

En effet, en bord de rivière il existait deux moulins, le moulin Felix (rive droite) et le moulin Cassanyes (rive gauche).

 

Si les rues de mon village pouvaient parler,

Si elle pouvaient nous dire tout ce qui s'est passé,

Dans la vieille maison très peu meublée,

dans le chemin étroit où vous avez trébuché.....

 

Voilà, vous connaissez un peu Sorède maintenant, joli petit village des Pyrénées à 8 kilomètres de la mer, aux pieds des Albères, c'est le village que j'aime.

 


Commentaires

 

1. tessyhen  le 29-09-2008 à 18:49:55

Tu nous a offert une belle promenade Marie. Et au pas de charge, tu es en pleine forme après les vacances.
Il commence a être bien étoffé ton blog, un vrai travail d'investigation.
Bisou Marie

2. freedo  le 01-11-2008 à 19:15:37  (site)

enfaite c bo sorede on a de la chance! non?

(marine)

3. bernardo  le 12-09-2011 à 12:43:12

hé, vous vous souvenez les anciens des superbes feux de la saint jean derriere le christ.

 
 
 
le 28-09-2008 17:14

LES RUES DE MON VILLAGE (suite)

On continue ? vous êtes toujours là ? Nous étions don à la rue de la Vendée, tournons à droite par le rond point et descendons vers la mairie, la poste et le Syndicat d'initiative.

 

La rue de la Caserne où vivaient des soldats à cheval et à pieds

Vigilant la frontière après le traité des Pyrénées.

 

Par le traité des Pyrénées le 7 novembre 1659, nous devenions Français. Tout ne s'est pas fait dans la douceur, c'est sûr et notre peuple s'est un peu révolté. Il y avait donc des soldats casernés dans cette rue et qui gardaient la frontière d'où le nom "Rue de la Caserne".

 

Place Combe ou place SaintPierre où place du Marché

Nous sommes maintenant à la rue du Centre, celle des commerçants

Vous y verrez une placette où vendent les ambulants.

 

Nous sommes donc à la Place Combe, ancienne place Saint Pierre, vous vous souvenez de l'histoire ?

mais oui, le maçon qui avait emmuré Saint Pierre et le royaliste avec sa casserole......Bien, c'est ici que se tient le marché deux fois par semaine le mardi et vendredi matin. On continue ?...

Passons le pont d'une rivière ombragée

Pour trouver la Coscollède, sans coscoll mais empierrée.

 

Contrairement à ce que l'on peut penser, il n'y avait pas de coscoll (plante de haute montagne qui se mange en salade)  mais le coscoll est aussi le nom catalan d'un petit chêne qui poussait dans ce quartier.

 

Partant du pont aussi, c'est la route d'Argelès

ou est né un peuple qui parle en Français.

 

vers la rue du centre, cheval et charrette faits par les employés municipaux

Pourquoi ce peuple qui parle français ? tout simplement parce que c'est ici que sont nés les premiers lotissement comme l'oasis qui fut je crois le premier. Bien sur ils parlaient tous français dans le coin.

Pont sur le Tassio

 

 


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1. freedo  le 01-11-2008 à 19:16:53  (site)

ON A VRAIMEN DE LA CHANCE

marine

 
 
 
le 27-09-2008 11:00

LE RETOUR

coucou, me revoilou, suis revenue, aprés des vacances agréables à "San Juan de los Terreros" ou nous avons eu chaud, la mer était très bonne, suis bronzée, la vie est belle....Mais non je n'ai pas oublié, je sais que je vous ai abandonné à cette bifurcation de la rue Saint Jacques et de la Vallée !Heureuse. Allons faire quelques pas si vous voulez, pas trop loin car il est tard.

Saint  Jacques de Compostelle,statue de St Jacques

Vous le verrez dans une niche au milieu de vielles maisons.

 

Ce bon Saint Jacques a aussi son histoire. Voici bien longtemps, l'église du village avait de très belles statues de saints en bois qui aujourd'hui auraient une très grande valeur. Hélas ! a ce moment là on préféra ces jolis saints en platre, bien colorés, au très doux visage, grandeur nature. On remplaça donc les belles statues en bois que l'on donna ou vendit aux fidèles qui en voulaient. Parmi eux, se trouvait notre Saint Jacques qu'une famille emporta chez  elle. Un habitant de la rue Saint Jacques aurait bien voulu l'avoir mais il s'y prit trop tard et en plus il n'allait pas à l'église. Donc il se rendit chez rue  St Jacques l'heureux propriétaire de la statue et lui demanda tout simplement de la lui vendre. "Comment ! toi qui ne viens jamais à la messe, toi qui ne crois en rien, tu veux cette statue ? et bien écoute, je vais te la donner mais à une condition, demain à midi sonnant, tu viendras la chercher chez moi, les rues seront pleines de monde, car les gens sortent de leur travail au chantier, je veux que tu prenne la statue de Saint Jacques sur ton dos, tu feras le tour de la place avec, et tu la ramèneras chez toi devant tout le monde" Aprés quelques hésitations, notre homme accepta et le lendemain à midi, il ramena la statue sur son dos jusqu'à chez lui au vu de tout le monde....et depuis, le bon saint veille sur sa rue du haut de sa niche. 

 

Au fond de la rue Saint Jacques, se trouve la route de Laroque ou vivaient autrefois  les bourgeois du village

Nous trouvons aussi la Place de la République que domine le chateau. 

Ce chateau àppartenait à la famille D'Oms . Le nom du Comte Joseph d'Oms n'a pas été tout à fait oublié des sorédiens et son ancienne demeure sur la place de la République est appelée parfois " Castell d'el Senyor D'oms"

 

la cour du chateau

L'église parroissiale, autrefois chapelle seigneuriale

jouxtait le cimetière.

Le cimetière se trouvait à l'époque place de l'ancienne mairie, il fut transféré en 1860 route de Laroque.

 

 

 

 

 

 

La route de Palau , rue de La VEndée par les royalistes baptisée

Elle était un lieu de rendez vous quand ils devaient se cacher.

 

 

En effet, la rue de la Vendée était la rue de royalistes à l'époque, quand les républicains plantaient l'arbre de la liberté, la nuit, les royalistes allaient l'arracher et le brulaient dans cette rue.

 

 

 

 

 

        photos  Antoine Sanchez

 


Commentaires

 

1. rimesoudeprime  le 27-09-2008 à 19:06:41  (site)

si tu aimes les poémes fais passer l'adresse de mon blog.
merci d'avance.

 
 
 
le 16-09-2008 00:00

VACANCES

Je vous abandonne pendant une dizaine de jours, et oui, je pars en vacances vers l'Andalousie, mais oui, je vous raconterai, c'est promis et je vous frais voir des photos aussi.

Gros bisous à tous mes amis et à tous ceux qui lisent mes petites histoires, j'espère qu'elles vous plaisent, on continueras au mois d'octobre ....A bientot à tous,   marie. 

 


Commentaires

 

1. tessyhen  le 16-09-2008 à 17:59:11

Très bonnes vacances Marie

Bisou

 
 
 
le 11-09-2008 23:32

LES RUES DE MON VILLAGE

Il est un poème que j'aime beaucoup de Jérome Margail qui s'intitule "els carrers del meu poble" (les rues de mon village), il est écrit en catalan aussi je vais vous le traduire en français mis la rime n'y sera pas.

Avec ce poème, je vais vous emmener dans les rues de mon village, vous expliquerai pourquoi ce nom des rues, bien sur cela nous prendra plusieurs jours  , on y  va ? donnez moi la main la promenade commence....

ma maison natale au fond

Si les rues de mon village pouvaient parler, que nous diraient elles du passé ?

Bien sure le Formiguer serait pour aduler la vaillante fourmis qui sait bien travailler.

 

placette du formiguer

Rue du Formiguer, on l'appelait ainsi parce que dans le temps il y avait de monticules de terre faisant penser à de foumilières, le nom est resté, c'est la rue ou je suis née, au n° 7, un matin d'avril.

C'est ici que j'ai passé toute mon enfance et mon adolecence, jolie rue, autrefois entourée de micocouliers.

 

la font dels sabatés autrefois

De cette vieille fontaine ou vivaient les "sabatés", en la modernisant sont partis à tout jamais,

Vous monterez par la rue des chataigniers

Qui fait une bifurcation formant deux quartiers.

 

la fontaine aujourd’hui

"Rue de la Font dels sabatés" C'était une bien jolie fontaine , un petit sentier y menait, tout près de la rivière.Arbres arrachés, sentier détruit, fontaine refaite (elle ne coule plus) on l'appelaait dels sabatés car il y vivait des petites araignées d'eau que l'on appele "sabatés " en catalan. La fontaine disparue, les araignées d'eau sont aussi parties. 

 


Commentaires

 

1. himalaya  le 12-09-2008 à 21:11:00  (site)

Autrefois, pas si loin que ça, l'eau coulait abondamment et en permanence.
Aujourd'hui la fontaine est belle mais elle ne coule plus.......Malheureusement.

 
 
 
le 08-09-2008 14:02

LE VOEU A SAINT FERREOL DE LA PAVA.....(suite et fin)

Alors, impatients de connaître la suite ? vous n'êtes pas au bout de vos émotions. OUI, les voilà qui arrivent à La Pave.....(La Pave est un petit hameau, entre Sorède et Argelès, si vous allez à Lavail, vous le verrez sur votre droite avec sa petite chapelle vide.) Mais revenons à notre sainte Famille.....

 

"Déjà toute la famille jeunes et vieux nous attendaient et voilà qu'arrive le plus mauvais de l'histoire, rien que d'y penser j'ai encore envie de crier...A notre arrivée, ce furent d'abord des embrassades et tout le cérémonial de la réception ; pendant ce temps, mon frère avait abandonné son rôle et de ce fait j'étais complètement oublié sur ma monture. Cette pauvre bête m'oubliant aussi se mit à brouter quelques maigres herbages, et moi je regardais le paysage sans me rendre compte que je m'éloignais de la maison et de la chapelle, but de notre visite. Au moment de notre arrivée, ma tante la Fine était occupée à la restauration du cochon, elle oublia dans sa distraction  pour nous recevoir de fermer la porte de la petite cour.

Ce fut l'occasion de donner passage à l'intérieur d'un grand chien de berger qui effaroucha l'animal de saint Antoine, qui abandonnant sa pitance sortit en courant, poursuivi par le chien et passant à coté de ma monture qui prit peur elle aussi et partit tel un cheval de course. Avant toute intervention, j'étais déjà dans une ronceraie, criant comme jamais plus je n'ai crié....Le pauvre baudet, lui n'alla pas bien loin, on le reprit et l'attacha sous un chêne sans oublier de lui donner à manger.

Bien entendu ma chute fut l'occasion de beaucoup de cris, mais les miens furent des plaintes à cause des douleurs que je ressentais partout. Ce jour là, malgré le saint protecteur j'étais plus malade et plus malheureux que jamais.

La journée se passa tant bien que mal et après une visite à la chapelle du bon saint Férréol à qui je demandais la grâce de guérir bientôt, même si la réception dans son domaine ne fut pas bien engageante, on décida de prendre le chemin du retour.  Je ne voulus être placé sur ma monture qu'après la cérémonie des adieux pour éviter toute rechute dans les ronces.

Notre arrivée chez nous fut pour moi une délivrance et je connus après cette randonnée des journées bien douloureuses car il ne faut pas oublier que le chemin du retour fut un supplice de plus, étant ballotté dans ce cacolet de malheur.

Maintenant je puis vous dire une chose, ce fut peut être l'émotion de ma chute qui valait bien un dessin de Dubout, ou aussi que ma supplication fut entendue par l'honorable Saint Férréol,  dix jours plus tard, mon calvaire, les grandes douleurs avaient disparu et ce fut la guérison.

Toutefois, si vous trouvant dans le même cas, il vous venait à l'idée de faire la visite au bon Saint de la Pave, ne vous engagez pas sur le dos d'un aliboron, cela pourrait aussi vous faire connaître les déplaisirs que j'ai connus moi même."

 

Voilà comment se termine cette histoire (qui fut tout de même bien douloureuse), vécue par mon grand père et qu'il nous contait sans omettre de mimer le scénario dont il fut l'acteur.

Ce qui me fait réfléchir, c'est comment l'instituteur ne fut pas inquiété, car c'était vraiment un sadique cet homme là. Imaginez si cela arrivait aujourd'hui .....

 


 
 
le 07-09-2008 16:17

LE VOEU A SAINT FERREOL DE LA PAVA.....

Tout comme mon père mon grand père paternel Jacques Margail était un sacré conteur. Il nous racontait des histoires qui s'étaient passées lorsqu'il était jeune, les blagues qu'il faisait, comment il vivait , les personnages qui l'avaient marqué.....la guerre de 14-18....

Mon père avait copié quelques unes de ces histoires que je vous raconterai bien sur , aujourd'hui je vais vous raconter le voeu à Saint Férréol de la Pave, elle débute mal mais vous verrez elle se termine bien.

Je revois encore mon "pépé" quand il nous la racontait, joignant le geste à la parole, et bien sûr il en rajoutait toujours un peu, nous l'écoutions en silence, buvant ses paroles, heureux....Chuttt!! écoutez..

 

jacques Margail au centre avec la casquette, mon père à gauche et un oncle à droite

"Lorsque je fus en âge de fréquenter l'école, ma mère me confia à mon frère de trois ans mon aîné pour me faire connaître ce qui est pour l'enfant son premier travail dans la vie. Ce fut pour moi une grand jour et mes premiers pas vers l'inconnu, une révélation agréable en même temps que je découvrais...Il faut dire aussi que j'étais habitué à vivre seul, dans un mas que nous habitions.

Mon adaptation se fit très vite et aussi bien avec mes camarades qui, chose remarquable le furent plus tard dans ma jeunesse comme dans ma vie d'homme.

L'école avait pour moi une certaine attirance et je me débrouillais assez bien, ce qui eut comme résultat que à dix ans je me trouvais avec des élèves bien plus âges que moi.

Pourtant le destin voulut que ce qui va suivre mit un arrêt définitif à mon instruction . Nous avions à l'époque un directeur d'école qui était remarquablement doué pour inculquer dans nos jeunes cerveaux une bonne instruction mais il avait aussi des moments de colère inexplicables et de ce fait devenait brutal. Les coups de règle et les taloches étaient monnaie courante mais il ajoutait souvent des coups de pieds et de poings.

écolier de Sorède en 1916 bien aprés mon grand père.

Ce fut ainsi qu'un jour il assouvit sa colère sur moi , après une volée de coups de règles, je tombais dans le passage qui sépare les pupitres, sa fureur redoubla cette fois avec ses pieds. Il me laissa dans un tel état qu'on fut obligé de me porter à la maison où ma pauvre mère me reçut dans le désespoir qu'on devine. Je dus garder le lit pendant quelques jours et à partir de ce moment je fus un révolté contre l"école.

Mon père étant décédé, l'incident passa dans une indifférence complète pour ceux qui en furent les témoins.

Tous ces coups reçus, firent de moi un grand malade, je ne pouvais plus rester debout, cela dura plus d'un an. Mes camarade ne m'ayant pas oublié, tous les jeudis et les dimanches, venaient me rendre visite et me promenaient sur ma voiture d'infirme, ceci était pour moi ma seule distraction.

Cependant, un jour ma mère décida sous l' influence de certaines personnes de me porter à Saint Ferréol de la Pave que l'on vénérait pour les guérisons des rhumatismes et autre maladies des articulations.

Cela ne pouvait mieux tomber car nous avions de la famille de ma mère qui habitait ce lieu de la Pave, ainsi ce serait l'occasion pour leur rendre visite.

Comme pour accéder en ce lieu de Saint Ferréol le chemin était impraticable par voiture on se mit d'accord avec les voisins du mas qui nous prêtèrent un petit âne assez docile avec un genre de cacolet pour me placer de façon confortable pour ce pèlerinage.

Nous voici donc partis, moi dans le cacolet,conduisant l'âne gris, mon frère qui tout fier tenait la longe à la façon des "traginers" (muletiers), ma mère, endimanchée venait derrière avec un panier sous le bras portant quelques friandises pour mes petits cousins de la Pave.Bien entendu, nous avions plutôt l'air d'un tableau représentant la fuite en Egypte de la Sainte Famille.

Tout se passa très bien pour le voyage (aller), quelque peu secoué dans les sentiers rocailleux avant l'arrivée au but de notre mission, il n'en fut pas de même pour notre retour, n'anticipons pas.

 

(à suivre)

    

 

 

 


Commentaires

 

1. freedo  le 07-10-2008 à 19:49:32  (site)

bon voila! asser de commentaire!

marine

 
 
 
le 04-09-2008 18:20

RENTREE DES CLASSES

Vous souvenez vous de votre première rentrée à l'école ? J'en ai un vague souvenir, je sais que moi j'étais ravie, vous pensez, j'allais avoir beaucoup d'amis pour jouer, moi qui étais fille unique. J'étais donc très heureuse et je ne comprenais pas pourquoi certains pleuraient autour de moi....Tout comme aujourd'hui, si vous assistez à une rentrée, vous verrez certains enfants ravis d'être là et d'autres pleurant et hurlant après leur maman.

L'école de Sorède, l'ancienne école fut construite dans les années 1890, il y avait l'école des filles et celle des garçons au début, ensuite tous furent mélangés.

école de Sorède en 1900 avec la mairie à coté

Dés que le maître sifflait, il fallait se mettre en rang et nous devions montrer nos mains, si par malheur elles étaient salles on nous envoyait les laver à la pompe, de l'eau glacée...Il faut avouer que plus tard, j'étais moins ravie d'aller à l'école, et pourtant fallait bien y aller.

Le jour de la rentrée, j'ai toujours un petit pincement au coeur, j'ai d'abord accompagné mes enfants, aujourd'hui ce sont mes petits enfants, 5 générations se sont succédées, c'est beau non ? Ma mère aimait bien l'école et elle était toujours des premières tandis que mon père, lui détestait ça. Par contre il a beaucoup aimé un instituteur qui a fait presque toute sa carrière à Sorède de 1903 à 1933, c'était Monsieur Piéchon, ce dernier était en même temps, comme beaucoup d'instituteurs, secrétaire de mairie, (et les 35 heures ?)

Merci à tous ces maîtres et maîtresses qui se sont succédés à Sorède et qui ont appris à lire, écrire, compter et Dieu sait s'il en fallait de la patience, merci à vous aussi les maîtres et maîtresses d'aujourd'hui, ce n'est pas toujours facile, et moi je sais que vous faites le plus beau métier du monde, enseigner aux enfants.... 

Je terminerai par ce petit poème dont j'ai oublié l'auteur mais peut être le connaissez vous ?

 

classe de monsieur Piechon en 1926

Je vais vous dire ce que me rappellent tous les ans le ciel agité de l'automne

Et les feuilles qui jaunissent dans les arbres qui frissonnent.

Ce que je vois c'est un petit bonhomme, qui, les mains dans les poches et le cartable au dos

S'en va au collège en sautillant comme un oiseau.

 


Commentaires

 

1. Perle-rousse  le 04-09-2008 à 18:25:36

Non, pour moi, je ne me souviens pas de mes rentrées scolaires. Sauf celle de la 6° (l'entrée au collège). !
Bonne soirée.

2. tessyhen  le 05-09-2008 à 15:28:27

J'ai pour ma part, le très bon souvenir d'un couple d'instits, jeunes mariés, qui tenait les deux classes de mon petit village. Leur implication ne s'arrêtait pas aux portes de l'école. Ils nous ont fait voyager, enfants de 6 à 14 ans, de l'atlantique à la méditerranée. C'est grâce à eux que j'ai fait mes premières descentes à ski, mon baptême de l'air, du théâtre, joué en équipe de foot, etc... et reçu une éducation de qualité.
Des gens formidables tout simplement.

 
 
 
 

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