Il existe dans nos montagnes et même dans la plaine des lieux dits Cova, roc, pou de las encantades. (grotte, rocher, puits des fées)
Ça y est , il est réussi votre aïoli ? Bien, vous avez pensé à garder vos épluchures ? à dire un parer et 3 Avé et tout le rituel ? C'est bien alors nous allons faire une bonne cargolade d'accord ? car vous le savez bien il n'y a pas de cargolade sans aïoli..... Quoique moi qui suis catalane je vais vous faire un aveu, "je n'aime pas les escargots" et oui ça arrive qu'un catalan ne les aime pas; je préfère la saucisse qui les accompagne toujours ou une bonne côtelette d'agneau le tout grillé aux sarments, un délice.....
Vous aimez l'aïoli? moi, j'adore, sur une tartine de pain, avec la cargolade, j'en ai l'eau à la bouche, oui même avec des oursins, c'est un délice. Au fait savez vous faire l'aïoli ? le vrai, celui qui vous pique au palais, vous fait faire des hum mm!! et des ahhhh!!!! car le vrai aïoli se fait uniquement avec de l'ail et de l'huile. Non , pas d'oeuf .... ça monte quand même.
Le marchand de neige. J'ai pris les quatre dernières strophes.
Il est à remarquer que les puits de glace qui se trouvent dans la montagne de Sorède sont d'une époque assez reculée, certainement du 12ème ou 13ème siècle. Ils étaient la propriété des seigneurs qui en avaient
Tous ces puits sont de manière générale construits en briques pleine "caïrous", en forme de cônes et surmontés d'une calotte sphérique assez semblable à celle du four à chaux.
Petite enquête sur les puits de glace de Sorède par Jérome Margail.
La plupart d'entre nous, résidents de Sorède, ne connaissent pas et n'ont jamais entendu parler de la place Saint Pierre, pourtant celle ci a bel et bien existé. Nous sommes en 1905, séparation de l'église et de l'état, le village est séparé en deux clans, les Républicains et les royaliste. Inutile de vous dire que ces deux groupes ne s'aimaient pas, impossible pour un garçon Républicain d'épouser la fille d'un royaliste, heureusement les mentalités ont bien changé.
Un simple petit poème aujourd'hui, j'espère que les catalans l'aprécierons, rose orangée, mélange de sang et d'or, notre blason.
Le récit suivant nous décrit la grande ferveur que les sorédiens ont pour l'ermitage de Notre Dame du Chateau. Il ne fait aucun doute que les diverses opinions politiques de toute personne de Sorède s'efface quand il s'agit de ce site où règne la madone plusieurs fois centenaire.
Né en 1906 la veille de Pâques, il est décédé en 1986, la veille de Noël à Sorède.
Toutes ces histoires peuvent aujourd'hui nous paraitre bien puériles et naïves mais il faut dire qu'elles se sont passées à la fin du 19ème et début du 20ème siècle. A l'époque , on ne brulait pas encore les sorcières mais chacun croyait à leurs maléfices et on se méfiait des vieilles personnes un peu bizarres.Un vieux dicton catalan nous dit " S'il pleut et fait soleil en même temps, les sorcières se coiffent" malheur à la femme qui se peignait à ce moment là....
L'histoire qui suit ne s'est pas passée à Sorède ni a ses alentours, elle fut contée à Jérome Margail par un ami, lui aussi disparu. Je laisserai Jérôme vous narrer cette histoire, il raconte si bien.
Je laisse encore la parole à Jérome Margail pour nous raconter cette histoire.
Andreu pratiquait aussi le braconnage mais d'une façon très experte et il savait mettre en boite les meilleurs dans ce genre de travail. Personne ne se serait permis de le suivre pour connaître sa façon de pratiquer et cela par peur qu'il ne lui arrive un grand malheur.
Dans mon jeune age, j'ai souvent entendu parler d'El Charman, on disait qu'il était le septième enfant male d'une même famille et que étant le septième il avait un don. Il avait soit disant une croix sur son palais et qu'il guérissait les gens en passant son doigt sur cette croix et en touchant le malade.
Les soirs d'étés, quand j'étais enfant, tout le monde sortait devant sa porte avec une chaise et "on prenait le frais" comme on disait à l'époque. On appelait ça faire le "rail". Maintenant, bien sur nous avons d'autres occupations, télévision, ordinateurs dont nous nous passions volontiers puisque nous ne connaissions pas.