Que diriez vous d'un petit poème ? "déjà l'automne", Jérome Margail l'écrivit le 20 octobre 1972, poème nostalgique mais plein d'espoir car les beaux jours reviennent toujours....Sur sa tombe j'ai fait graver les deux dernières strophes, poème de circonstance en ce jour de Toussaint.
L'étrange cortège.
L'histoire que je vais vous conter maintenant est digne de cette période d'halloween. Vécue par mon grand père Jacques Margail, il nous la racontait avec force gestes, et nous l'écoutions religieusement même si nous en connaissions le dénouement. Ecoutons le ...
A l'époque de nos parents et grand parents, les jouets étaient rares, seuls les riches en possédaient aussi les parents (des autres) devaient trouver un tas d'astuces pour en fabriquer. Une aubergine à laquelle on ajoutait des yeux, une bouche et un nez faisait une très originale poupée pour les filles, des bouts de bois que l'on ramenait du chantier faisaient un très beau jeu de construction pour les garçons.
Vous sentez cette bonne odeur de cèpes tout frais cueillis ? Humm! et bien c'était hier à Sorède la onzième édition des journées mycologiques.
Octobre, le mois des feuilles, mais non pas les feuilles d'impôts (berrrr) des feuilles mortes, celles qui tombent emportées par le vent. C'est un vrai tapis chez moi, micocouliers, chênes, châtaigniers, et ça s'entasse...
Il est un lieu à Sorède où tous les enfants d'hier, d'aujourd'hui et de demain, ont aimé, aiment et aimeront jouer, c'est la rivière du village, "Le Tassio" qui résulte du confluent de "Les Moixoses" et du "correc de la font de l'Orry". Passant par "La vallée Heureuse", aprés le barrage, elle coule dans une gorge étroite, passe par "la fontaine minérale" et débouche dans la plaine à hauteur du mas Sola et du moulin Félix. Aprés avoir traversé le village, elle passe à Saint André où elle prend le nom de "Riberette" et va se jeter dans la Méditerranée, tout près du bocal du Tech à Argelès.
Je ne sais pas trop pourquoi dès qu(arrive le mois d'octobre, quand les premières feuilles commencent à tomber, j'éprouve une certaine tristesse, une certaine nostalgie....Les jours raccourcissent, la fraîcheur envahit nos maisons, c'est l'éternel recommencement des saisons, je me récite cette merveilleuse poésie, "Chanson d'automne" de Paul Verlaine.
Ceci est une petite anecdote que Jerome Margail a recueillie dans ses cahiers, histoire vraie bien sur et d'une autre époque, jugez en plutôt.